Le Seigneur est proche
Deux disciples s’éloignent de Jérusalem, déçus dans leur espérance. Ils avaient tant investi en Jésus ! Et maintenant, leur Maître était mort. Lorsque des frères et sœurs s’éloignent, découragés, un travail pastoral est nécessaire à leur égard. Comment réagissons-nous ? Penserions-nous qu’ils n’étaient pas faits pour rester avec nous… ?
De quoi parlaient ces deux disciples qui étaient en train de s’éloigner ? Du Seigneur Jésus ! C’est lui qui occupait leur cœur. Il en est souvent de même pour nos frères et sœurs qui prennent leurs distances. Nous avons besoin de savoir ce qui occupe leur cœur, et c’est en cela que consiste le travail pastoral. La plupart du temps, ils ne parlent pas de futilités, mais du Seigneur Jésus.
Qu’a fait Jésus ? Il s’est approché d’eux. C’est ce que souvent nous avons peur de faire. Ne pas se contenter d’appeler au téléphone, d’envoyer un e-mail, mais aller les voir. On peut prétexter le prix de l’essence, le manque de temps… Mais nous devons nous approcher pour connaître ce qui est dans le cœur.
Jésus s’approche donc et les interroge : De quoi parlez-vous ? Qu’est-ce qui vous rend si tristes ? (voir v. 17). Il ne les a pas blâmés, il voulait connaître la raison de leur trouble. Ils commencent alors à raconter ce qu’ils avaient compris au sujet de Jésus de Nazareth, et ce même Jésus, à qui ils parlent sans le savoir, peut leur dire qui il est réellement. Leur cœur se met alors à “brûler” (v. 32). C’est ce dont nous avons besoin. Et
Le berger a besoin d’être proche des brebis. Annoncer la Parole depuis l’estrade n’est pas du travail pastoral. S’occuper des âmes se fait en privé, c’est un travail secret. Le résultat montrera si ce travail était bien celui que Dieu voulait faire dans une âme.