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Le Seigneur est proche

La fervente supplication du juste peut beaucoup.
Jacques 5. 16
La ferveur dans la prière

L’Écriture contient de merveilleux exemples de la puissance de la prière. Pour la prière, rien ne semble être trop grand, trop pénible ou trop difficile à réaliser. Elle a obtenu des choses qui semblaient impossibles. Elle a remporté des victoires sur le feu, l’air, la terre, et l’eau. La prière a ouvert la mer Rouge. La prière a fait jaillir l’eau du rocher et le pain du ciel. La prière a arrêté le soleil dans sa course. La prière a fait tomber le feu du ciel sur le sacrifice d’Élie. La prière a annulé le conseil d’Akhitophel. La prière a renversé l’armée de Sankhérib. La prière a guéri les malades. La prière a ressuscité les morts.

Marie, la reine d’Écosse, disait : Je crains les prières de John Knox (réformateur du 16e siècle) plus qu’une armée de dix mille hommes.

Que ces exemples nous encouragent à “persévérer dans la prière” (Colossiens 4. 2), en nous fiant aux versets de l’Écriture, comme celui du jour, qui nous assurent de sa puissante efficacité (voir Psaume 65. 3 ; Éphésiens 3. 20 ; Luc 18. 1-7, etc.).

“Maintenant laisse-moi faire” est la parole remarquable de Dieu à Moïse, quand celui-ci se prépare à intercéder pour les fils d’Israël (Exode 32. 10) – ou, selon la version chaldéenne : “Arrête de prier”. Dieu ne peut pas ne pas tenir compte des prières sincères qui montent vers lui ; il faut donc que Moïse cesse de prier pour laisser Dieu accomplir ce qu’il sait être nécessaire pour Israël à ce moment-là.

Aussi longtemps qu’Abraham intercède pour Sodome, l’Éternel continue à répondre. Il ne s’arrête de donner de réponse qu’au moment où Abraham cesse ses demandes (Genèse 18. 22, 33). Mais même lorsqu’Abraham s’arrête d’intercéder, Dieu exauce la prière qu’il y avait dans le cœur d’Abraham et épargne Lot et ceux de sa famille qui ont bien voulu sortir avec lui, alors même que le jugement devait nécessairement s’abattre sur Sodome. La sagesse et la puissance de Dieu répondent en effet bien au-delà de ce que “nous demandons ou pensons” (Éphésiens 3. 20).

J.C. Ryle

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