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Le Seigneur est proche

Or Thomas, l’un des douze appelé Didyme, n’était pas avec eux quand Jésus vint. Les autres disciples lui dirent : Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : À moins que je ne voie dans ses mains la marque des clous, que je ne mette mon doigt dans la marque des clous, et que je ne mette ma main dans son côté, je ne le croirai pas.
Jean 20. 24, 25
Jésus est mon Berger (3)
Thomas

Thomas n’était pas là ce premier jour de la semaine ; peut-être avait-il choisi d’être absent ?

Bien-aimés, soyons honnêtes : quand nous ne venons pas à la réunion, nous passons à côté de quelque chose. On peut nous faire un compte rendu exact de ce qui s’est dit dans une réunion, mais ce n’est pas la même chose que d’y avoir été physiquement présent. Le Seigneur a promis la paix de sa présence lorsque nous sommes réunis. Nous venons ensemble pour prier Dieu, pour élever nos voix vers lui, mais aussi pour recevoir quelque chose de lui, et il est capable de s’occuper de chacun d’entre nous. Par exemple, un frère choisit de parler de Jean 3. 16. C’est un verset bien connu, mais quelqu’un est peut-être en train de traverser des épreuves : il a perdu son travail, il a un deuil dans sa famille, il rencontre des problèmes avec ses enfants… Ainsi, Jean 3. 16 ayant été le sujet de la réunion, chacun peut repartir encouragé. Nous arrivons parfois directement du travail, nous sommes fatigués, et la tentation est grande de ne pas aller à la réunion ; mais si nous ne cédons pas à cette fatigue, nous pourrons dire comme Pierre : “Il est bon que nous soyons ici” (Matthieu 17. 4), là où est notre Seigneur. Exhortons-nous à ne pas manquer les réunions !

Lorsque Thomas rencontre les autres disciples, ils ne le jugent pas, ils lui disent simplement ce qu’ils ont vécu : “Nous avons vu le Seigneur” ! Imitons leur exemple. Thomas revient donc le dimanche suivant et le Seigneur ne lui fait aucun reproche non plus. Il savait exactement où Thomas en était : il y avait une faiblesse dans son cœur, un doute, et ce disciple avait tout spécialement besoin d’être fortifié. Le Seigneur lui a donc simplement dit : Viens faire ce dont tu as besoin, mets ton doigt dans ma plaie. – C’est ainsi, avec douceur, qu’il a été capable de s’occuper de Thomas et de le ramener à lui.

Thomas était surnommé “Didyme [Jumeau]”. Ce frère jumeau inconnu, ce pourrait être toi ou moi. Au lieu de nous juger l’un l’autre, ce qui entraîne tant de peines et de blessures parmi nous, soyons attentifs à ce frère ou cette sœur très proche qui a besoin de soins.

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