Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière

Le Seigneur est proche

Abija se tint sur le haut de la montagne de Tsemaraïm… et dit : Écoutez-moi, Roboam et tout Israël ! Ne savez-vous pas que l’Éternel, le Dieu d’Israël, a donné à David la royauté sur Israël pour toujours, à lui et à ses fils, par une alliance de sel ?
2 Chroniques 13. 4, 5
Ce qu’Abija nous apprend (1)
Marcher humblement avec Dieu

Le seul événement qui ressort du règne de trois ans d’Abija fils de Roboam, roi de Juda, c’est qu’il a fait la guerre contre Jéroboam, roi d’Israël. Il semble que ce soit lui qui ait engagé la guerre, et les versets ci-dessus font partie du discours qu’il a prononcé à cette occasion.

Il commence en disant : “L’Éternel, le Dieu d’Israël, a donné à David la royauté sur Israël pour toujours”, ce qui est tout à fait exact. Seulement, il poursuit en disant que “Jéroboam… s’est levé et s’est révolté contre son seigneur”, que “Roboam était jeune et craintif ; et il ne s’est pas montré fort devant eux” (v. 6, 7). Mais cela n’est pas juste. Le premier livre des Rois (11. 29-39 et 12. 1-20) indique clairement que c’est Dieu qui a donné les dix tribus à Jéroboam à cause du péché de Salomon ; Roboam a parlé durement au peuple et voulait reprendre le royaume, mais Dieu lui a dit de renoncer à ce projet en lui expliquant : “C’est par moi que ceci a eu lieu” (1 Rois 12. 24).

Il est toujours facile de présenter, comme Abija, des événements de façon biaisée, d’insister sur notre propre point de vue et de passer sous silence nos erreurs passées. Nous trouvons toujours plus agréable de passer pour irréprochables. Nous estimons que la vérité est de notre côté ! C’est une grande constante : nous sommes facilement très sévères pour les autres et très enclins, en revanche, à minimiser nos propres fautes.

Souvenons-nous des paroles de notre Seigneur Jésus : “Pourquoi regardes-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et ne t’aperçois-tu pas de la poutre qui est dans ton œil ?” (Matthieu 7. 3). C’est un excellent rappel pour nous qui avons à marcher humblement avec Dieu, reconnaissant nos propres échecs et avançant fidèlement dans les choses que nous connaissons. Si nous voulons nous glorifier, que ce soit “dans le Seigneur”, et dans nos “faiblesses, afin que la puissance du Christ demeure sur [nous]” (2 Corinthiens 10. 17 ; 12. 9).

d’après A. Leclerc

×