Comment caractériseriez-vous votre service pour Dieu ? Est-il constamment animé d’une ardente flamme, ou connaît-il des hauts et des bas ? Nous avons tous besoin, de temps à autre, d’un petit coup de pouce pour renouveler notre énergie pour le Seigneur.

Peut-être vous trouvez-vous en ce moment dans un état particulièrement bas, comme un feu qu’on aurait laissé se transformer en braises incandescentes. Dieu voudrait remuer doucement les braises afin de rallumer une flamme dans votre vie.

En s’adressant à Timothée dans le premier verset ci-dessus, l’apôtre Paul lui disait de ranimer le don de grâce de Dieu qu’il avait déjà en lui-même. Timothée l’avait reçu, mais il devait veiller à l’utiliser pour la gloire du Seigneur et l’avancement de son œuvre. Pour un chrétien, le salut est la base de son service. C’est par la grâce que nous sommes sauvés (Éphésiens 2. 8), et par la grâce nous pouvons aussi être affermis et vivre à la gloire de Dieu (2 Pierre 3. 17, 18). Cela dit, notre service pour le Seigneur devrait être une offrande volontaire à laquelle nous participons par la grâce de Dieu (Romains 12. 1).

Peut-être vous êtes-vous installé(e) dans un service régulier, mais vous le trouvez quelquefois un peu routinier. Dieu voudrait vous stimuler afin de raviver le zèle manifesté autrefois – tout comme un cheval au trot, avançant à un rythme tranquille, doit être éperonné par son cavalier quand il est nécessaire d’avancer plus rapidement : l’animal rassemble alors ses forces et accélère.

Une fois réveillés, nous aurons alors la responsabilité de fortifier ceux qui nous entourent. Le rapport fait sur l’assemblée à Sardes montre qu’il y avait manifestement matière à amélioration (Apocalypse 3. 1-6) – et cependant l’une des directives que le Seigneur leur adresse, c’était d’affermir ce qui restait. Que telle soit aussi notre tâche !

Mais gardons en tête que notre force n’est pas en nous-mêmes, mais en Celui qui nous a appelés à son service (Psaume 84. 6).