Le Seigneur est proche
Le Psaume 34 est un témoignage exceptionnel de la profonde relation qu’avait David avec Dieu. Considérez les circonstances concernant ce psaume, telles qu’elles sont données dans le premier verset : “De David, quand il dissimula sa raison devant Abimélec, qui le chassa, et David s’en alla”.
Par crainte de Saül, David avait emmené ses hommes et leurs familles dans le pays des Philistins. À cause de sa fausse position, sa vie était menacée. Alors, pour sauver sa vie et celle de ses hommes, il n’a pas d’autre solution que de se faire passer pour fou !
Mais ce qui est extraordinaire, c’est qu’en repensant à cet incident, il ne voit que la main de Dieu qui le délivre et agit en grâce pour lui. Il ne rappelle pas du tout sa propre folie, mais il célèbre la bonté de Dieu : “Goûtez et voyez que l’Éternel est bon !” (v. 9). Mais de lui-même, il dit simplement : “J’ai cherché l’Éternel et il m’a répondu, il m’a délivré de toutes mes frayeurs” (v. 5). “Cet affligé a crié, et l’Éternel l’a entendu, il l’a sauvé de toutes ses détresses” (v. 7).
Certainement, dans sa confession personnelle devant l’Éternel, David avait dû dire, comme Asaph : “Il s’en est fallu de peu que je ne perde pied, d’un rien que mes pas ne glissent” (Psaume 73. 2) ; mais il a dû aussi comprendre : “Si j’avais dit : Je parlerai ainsi, voici, j’aurais été infidèle à la génération de tes fils” (v. 15).
Il y a “un temps de se lamenter, et un temps de sauter de joie” (Ecclésiaste 3. 4). Et
Au premier verset, lorsque David a regardé la vallée des manquements, il a pleuré. Mais quand sa vision s’ouvre sur la haute montagne, il voit la grâce de Dieu ! C’est cette vue-là qui remplit son cœur. Et c’est depuis là-haut qu’il chante !