La mer, dans ces versets, c’est la mer Morte, alimentée par le Jourdain, figure de notre mort avec Christ. Nous avons été tirés des eaux de la mort pour être introduits dans les eaux de la vie sortant de dessous l’autel (voir Ézéchiel 47. 1).

Et désormais, tout change : dans notre vie, plus de mort ni de déserts spirituels, c’est l’abondance de nourriture ; la Parole et notre communion avec Dieu nous donnent sans limite tout ce dont nous avons besoin chaque jour pour être éclairés, fortifiés et encouragés.

Remarquons les arbres croissant autant d’un côté de la rivière que de l’autre : il ne reste rien de désert. Si nous laissons la vie de Christ se développer en nous, nous porterons du fruit dans tous les aspects de notre vie. Cette vie se manifestera par la joie, la paix, l’amour, la bonté, la patience, l’espérance… (voir Galates 5. 22)

L’activité des pêcheurs parle de notre responsabilité d’amener des âmes à la connaissance de la grâce.

Le fruit rendu chaque mois montre que la Parole est féconde : si nous y puisons chaque jour, nous serons fortifiés et il n’y aura pas de temps mort dans nos vies.

Dans l’éternité, le Seigneur sera Celui qui nous a fait connaître la grâce. Bientôt avec lui, nous verrons les preuves de son amour pour nous ! En attendant ce moment, restons bien près de lui et sensibles aux effets de sa grâce.