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Le Seigneur est proche

Jésus dit [à la femme surprise en adultère] : Moi non plus, je ne te condamne pas ; va, dorénavant ne pèche plus.
Jean 8. 11
Va et ne pèche plus

Il est difficile pour nous de comprendre pleinement à quel point ce monde pécheur a accablé le cœur de Christ pendant son ministère terrestre. En tant que Fils de Dieu sans péché, il est évident qu’il vivait chaque situation d’une manière différente de nous. Cependant, en tant que Fils de l’homme, il y entrait de telle manière qu’il pouvait nous comprendre. Face à la dépravation générée par le péché dans le monde, le Seigneur a été amené par moments à soupirer, à frémir en son esprit et même à pleurer ; pourtant, il n’a jamais repoussé aucun être humain venu à lui pour être guéri ou réconforté. Jeune ou vieux, mendiant ou considéré dans la société, tous étaient accueillis !

Le soin que le Seigneur Jésus a montré pour leurs besoins terrestres était lié au souci qu’il avait de leur bien-être spirituel. Alors que les gens le pressaient pour être soulagés de leurs souffrances physiques et de leurs difficultés matérielles, le Seigneur voyait qu’ils avaient d’autant plus besoin d’être en règle avec Dieu quant à leurs péchés. Et quand ceux qui étaient autour de lui, pharisiens et autres, ne savaient que pointer du doigt et juger, le grand Juge était là et leur offrait sa miséricorde. Cependant, Dieu ne saurait passer simplement sur le péché comme s’il n’avait pas d’importance – car Celui-là même qui leur offrait le pardon était Celui qui allait mourir pour leurs péchés !

Voyez-le au réservoir d’eau de Béthesda, demandant à un homme s’il voulait être guéri (Jean 5. 6). Il est bien certain que Jésus n’offrait pas seulement à cet homme de le soulager de son infirmité, mais de guérir son cœur chargé de péchés. Et un peu plus tard, Jésus le retrouve dans le temple et lui dit : “Ne pèche plus(v. 14). De la même manière, en revoyant cette femme surprise en train de pécher et ne voulant pas la condamner, Jésus lui adresse ces paroles : “Ne pèche plus” (verset du jour).

N’oublions jamais que le pardon dont nous sommes les bénéficiaires a été payé un très grand prix, et prenons garde de ne pas minimiser le message en disant : Essaie de ne pas trop pécher. – Nous avons à nous considérer nous-mêmes “comme morts au péché, mais comme vivants à Dieu dans le Christ Jésus”, et à ne pas livrer nos membres “au péché comme instruments d’injustice”, mais les livrer “à Dieu, comme instruments de justice” (Romains 6. 11, 13).

E. Clermont

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