Le Seigneur est proche
L’apôtre Jean commence sa première Épître par une précieuse déclaration concernant la gloire de la personne de Christ, insistant sur le saint mystère de la divinité et de l’humanité, parfaitement unies dans sa Personne, et dépassant tout ce que l’être humain peut définir ou comprendre.
L’expression dès le commencement ne fait pas référence au “commencement” avant que toutes choses soient créées (Jean 1. 1), ni même au “commencement” désignant le début de la création (Genèse 1. 1). Ici, “le commencement” se réfère à l’incarnation du Seigneur Jésus : le saint commencement de la révélation de Dieu sur la terre.
Dieu a déclaré que son Fils est devenu Homme (Jean 1. 14) et en a donné la preuve. Les apôtres en ont été les témoins. Ils ont entendu Jésus parler et jamais personne n’a parlé comme lui (voir Jean 7. 46). Ils l’ont vu de leurs yeux et ont pu l’observer dans sa marche sur la terre ; ils ont mangé avec lui, ils l’ont “contemplé” ! Ils ont eu le privilège de le “toucher de leurs mains”. Il y a là le témoignage de presque tous leurs sens physiques.
Par ailleurs, l’un des grands noms de Dieu est introduit ici : “la Parole de la vie”. Cette Parole était, au commencement, “auprès de Dieu ; et la Parole était Dieu… Et la Parole devint chair et habita au milieu de nous” (Jean 1. 1, 2, 14). De la même façon que nous employons des mots dans nos paroles pour exprimer nos pensées, Christ, “la Parole de la vie”, est l’expression des pensées de Dieu, l’expression de la vie du Dieu éternel, manifestée maintenant dans une forme humaine. Mais cet Homme reste “sur toutes choses Dieu béni éternellement” (Romains 9. 5).