“C’est pourquoi… nous nous appliquons avec ardeur à lui être agréables ; car il faut que nous soyons tous manifestés devant le tribunal du Christ, afin que chacun reçoive selon les actions accomplies dans le corps, soit bien soit mal” (2 Corinthiens 5. 9, 10). Nous sommes bien loin de nous faire une idée de la manière extraordinaire dont les choses se passeront réellement. J’imagine, personnellement, que ce sera, dans un sens, comme si Dieu me montrait ma vie telle qu’il la voit, comme s’il avait fait un film de tout ce que j’ai fait, dit, ou même pensé – car “tout est nu et découvert” devant lui (Hébreux 4. 13). Tous mes péchés ont été pardonnés – ce n’est pas la question ici –, mais je verrai comment les choses de ma vie se présentaient du point de vue de Dieu.

Le Seigneur me montrera ce qu’il approuve, mais aussi ce qui n’était pas à son honneur. Il récompensera tout ce que j’ai fait de bon à ses yeux : j’aurai alors bien conscience que je n’ai aucun mérite car tout aura été produit par sa grâce, par l’action du Saint Esprit en moi. Aussi je prendrai les “récompenses” – les “couronnes” – et je les jetterai toutes aux pieds du Seigneur, en m’exclamant que Lui seul en est digne (Apocalypse 4. 10).

Tout ce qui n’était pas à son honneur sera aussi manifesté. En découvrant ce dont je n’avais pas conscience, ou peut-être pas reconnu comme si mauvais, je serai entièrement convaincu. Je n’essaierai plus de me justifier, mais je serai pleinement d’accord avec le Seigneur. Tout ce qu’il n’approuve pas sera brûlé, comme le bois, le foin, le chaume, et on ne s’en souviendra plus – ce ne sera plus jamais évoqué. Je pourrai alors connaître pleinement la communion avec Christ et avec tous les croyants, là, dans sa présence – sans réserve et sans empêchement.

Comme il est bon de toujours tenir mes comptes à jour avec Dieu, en lui confessant mes péchés dès que je les reconnais, ne les laissant pas s’accumuler pour qu’ils soient traités au tribunal de Christ !