Ces mots “Jacob, vermisseau” parlent de faiblesse, d’insignifiance et d’indignité ; pourtant, ce vermisseau, qui occupe les pensées de Dieu, est l’objet de tout son intérêt et a l’assurance de son puissant secours.

Peut-être vous sentez-vous abattu(e) par une grande épreuve, misérable, tiède dans votre amour pour Dieu, inconstant(e) et faible dans votre service. Pourtant votre Dieu s’approche de vous et vous rappelle que vous êtes son enfant bien-aimé(e). Ses pensées à votre égard sont “des pensées de paix et non de mal” (Jérémie 29. 11).

Dieu nous adresse un message de réconfort dans le verset du jour : “Ne crains pas”, et sa promesse : “je t’aiderai”, avec la garantie qu’elle sera tenue, car Celui qui promet n’est autre que l’Éternel ! Le Seigneur aime s’approcher des siens quand ils sont au bout du rouleau. Nous avons l’assurance qu’il “ne brisera pas le roseau froissé, et n’éteindra pas la mèche qui brûle à peine” (Ésaïe 42. 3). Ce sont des choses que l’homme ferait ; mais il n’en est pas ainsi de notre Seigneur ! Ses pensées ne sont pas nos pensées, et nos voies ne sont pas ses voies (voir Ésaïe 55. 8). “Il délivrera le pauvre qui crie à lui, et l’affligé qui n’a pas de secours” (Psaume 72. 12).

Dieu manifeste sa force dans notre faiblesse. Comme le dit l’apôtre Paul, “lorsque je suis faible, alors je suis fort” (2 Corinthiens 12. 10). Puissions-nous tous marcher avec la force de notre Dieu, qui nous dit : “Je t’aiderai”, assurés qu’il donnera la force pour toutes les circonstances critiques et les problèmes imprévus que nous pourrons rencontrer.