Le livre de Job fait partie de ce que l’on appelle les Hagiographes, ou aussi les Livres dits poétiques. Ceux-ci comprennent les Psaumes, les Proverbes, l’Ecclésiaste et le Cantique des cantiques. Ils forment ensemble la troisième grande division de la Bible juive, l’Ancien Testament. Comme elle commence par les Psaumes, c’est sous ce nom général, les Psaumes, que cette troisième partie est parfois désignée (voir Luc 24. 44-46). Dans chaque partie nous entendons parler du Messie et de sa grandeur.

Job était un vrai croyant, tout comme ses amis. Mais ces derniers, voulant pourtant le consoler, se sont montrés maladroits et même réprobateurs dans leurs paroles ; or ce n’était pas ce que Dieu voulait. De même, nous aussi, nous pouvons parfois dire des choses justes sur le fond, mais qui ne s’appliquent pas à la situation particulière à laquelle nous sommes confrontés.

Après une longue période de profondes épreuves, qui faisaient partie de l’école de Dieu pour lui, Job a fini par se voir lui-même dans la lumière de Dieu. Finalement, il a vu qui est Dieu, le Tout-puissant, et il s’est humilié dans sa sainte présence : “Mon oreille avait entendu parler de toi, maintenant mon œil t’a vu : c’est pourquoi j’ai horreur de moi, et je me repens dans la poussière et dans la cendre” (Job 42. 5, 6).

Dans l’intimité de la relation que nous avons avec Dieu, étant maintenant ses enfants, nous pouvons entretenir la communion avec lui et les uns avec les autres (1 Jean 1. 3-7). Ainsi, c’est une bénédiction d’être repris par lui, car notre Dieu cherche à nous mettre dans un bon état devant lui, comme il le dit dans le verset du jour. La discipline de Dieu fait partie des soins de son amour pour nous enseigner et nous transformer à sa propre image. Cette discipline, quelquefois traduite par instruction, est le moyen par lequel Dieu nous attire plus près de lui. En hébreu, instruction est dérivé du mot lien, car Dieu désire nous attirer, nous attacher à lui.

Il pourra nous utiliser si nous acceptons sa discipline : comme Job, nous pouvons être des instruments pour bénir les autres, même ceux qui nous critiquent, à l’image de la femme de Job et de ses amis (voir Job 42. 7-10).