Roboam a commencé à régner à l’âge de 41 ans (1 Rois 14. 21). Au début de son règne, Jéroboam et le peuple d’Israël vinrent lui demander d’alléger le dur service qui pesait sur eux. Roboam a donc demandé conseil à différentes personnes. Nous lisons qu’il n’a pas écouté les vieillards, mais plutôt les jeunes hommes qui avaient grandi avec lui – nous pouvons donc supposer qu’ils avaient à peu près le même âge.

Salomon, le père de Roboam, “était plus sage qu’aucun homme” (1 Rois 5. 11). A-t-il pressenti quelque chose chez son fils quand il a écrit : “J’ai haï tout le travail auquel j’ai travaillé sous le soleil, parce que je dois le laisser à l’homme qui sera après moi. Et qui sait s’il sera un sage ou un sot ?” (Ecclésiaste 2. 18, 19) ? Les vieillards ont donné de bons conseils à Roboam. Malheureusement, il est triste de constater que, même à 41 ans, Roboam n’avait pas acquis de sagesse pour lui-même, pas plus que ceux qui avaient grandi avec lui. De plus, en s’entourant de personnes qui pensaient exactement comme lui, Roboam ne pouvait pas avoir une vision équilibrée de la réalité. “Le salut est dans le grand nombre des conseillers” (Proverbes 24. 6 ; voir 11. 14 ; 15. 22).

Il ne suffit pas d’avoir des parents ou des amis sages. Ceux-ci ne seront pas toujours auprès de nous quand nous aurons un besoin urgent de conseils. Il nous faut donc acquérir de la sagesse pour nous-mêmes – non seulement la sagesse selon la nature, mais la sagesse d’en haut, la sagesse qui vient de Dieu.

Ainsi, “si l’un de vous manque de sagesse, qu’il demande à Dieu qui donne à tous libéralement et qui ne fait pas de reproches, et elle lui sera donnée” (Jacques 1. 5). Demandons au Seigneur “la sagesse d’en haut” (3. 17) pour aujourd’hui ! “La crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse” (Psaume 111. 10 ; Proverbes 4. 7). “Voici, la crainte du Seigneur, c’est là la sagesse, et se retirer du mal est l’intelligence” (Job 28. 28).