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Le Seigneur est proche

Christ… bien qu’il fût Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes.
Hébreux 5. 7, 8
Il sait tout

Celui qui a tout créé aurait-il besoin d’apprendre quelque chose ? Cela paraît impossible ! N’est-il pas Dieu ? N’est-il pas le Créateur des mondes ? N’est-il pas Celui qui maintient toutes choses continuellement ? Oui, tout cela est vrai ! Et pourtant, il est également vrai qu’il a appris quelque chose – l’obéissance ! Il savait bien ce que c’était, mais il l’a réalisée pratiquement dans sa vie de chaque jour ! C’est d’ailleurs ce que nous apprenons nous aussi tout au long de notre vie sur la terre. Le Seigneur Jésus est Dieu éternellement, il est Seigneur de tout. Et pourtant, il est venu sur cette terre. Il a voilé sa gloire et a pris la forme d’un homme. Il a vécu dans ce monde. Il a eu faim, il a eu soif, il a été fatigué et il a pleuré. Comme homme, il a connu tout ce que nous rencontrons dans notre vie, à part le péché, car il n’y a pas de péché en lui (1 Jean 3. 5).

À un moment ou à un autre, nous avons tous connu, à des degrés divers, la douleur et la souffrance. Il y a eu des blessures, la perte d’un être cher, une situation difficile. Dans ces moments-là nous avons peut-être rencontré quelqu’un qui a vu nos souffrances et a voulu nous consoler. Mais cette personne n’a peut-être pas mesuré l’intensité de notre peine, et nous nous sommes énervés en disant : Tu ne comprends pas ce que je ressens ! – C’est peut-être vrai ; la sympathie a des limites et il est difficile de comprendre la souffrance des autres.

Mais notre Seigneur Jésus est complètement différent ! Il est devenu homme, et il a connu toutes les difficultés que nous pouvons traverser, et même encore plus. Il a marché au milieu des pécheurs : il était l’objet du mépris, de la moquerie et de la haine. Il a connu des souffrances physiques de la part de son propre peuple, des souffrances que nous ne pouvons pas comprendre.

Mais il est maintenant au ciel, ressuscité, victorieux de la mort. Il peut s’approcher de nous dans nos détresses et nous dire : Je sais ce que tu ressens. – Oui, il sympathise ! “Du fait qu’il a souffert lui-même, étant tenté, il est à même de secourir ceux qui sont tentés” (Hébreux 2. 18). Oui, il peut nous consoler dans nos moments d’épreuves et de souffrances, car il les comprend. Oui, il sait tout ! Oui, il t’aime et te comprend !

B. Prigge

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