Dans ses épîtres, l’apôtre Paul a l’habitude de remercier Dieu pour tous les croyants, comme nous le lisons ici. Et nous ? Nous pensons peut-être à prier pour nos frères et sœurs en Christ, mais est-ce que nous remercions Dieu pour eux ? Remercier d’abord, demander ensuite : c’est l’ordre qui convient selon Dieu, et Paul le réalisait. Les Thessaloniciens, à qui l’apôtre écrivait, étaient des croyants nouvellement convertis. On voit chez eux, de manière remarquable, trois beaux fruits de la vie chrétienne : “l’œuvre de foi, le travail d’amour et la patience d’espérance”. Quand ce sont les bons motifs (la foi, l’amour et l’espérance) qui poussent les croyants à agir, la vie spirituelle est prospère ; il y a la fraîcheur et la douceur du premier amour.

– La foi me permet de voir Dieu. En même temps, elle me montre ce que je suis devant lui. Ce n’est pas simplement une connaissance théorique de Dieu sans conséquences pratiques. C’est une puissance vivante, qui agit, qui produit des fruits.

– L’amour est encore plus puissant – il travaille avec énergie. Il se montre patient, il supporte tout, il endure tout (1 Corinthiens 13. 4, 7). Il continue à agir et à servir même face aux refus, au mépris, au rejet. L’apôtre Paul a poursuivi son service malgré les difficultés. Il a dit aux Corinthiens : Je me dépenserai moi-même pour vous, “même si, vous aimant beaucoup plus, je devais être moins aimé” (2 Corinthiens 12. 15). L’amour vrai et sincère procure l’énergie et la motivation pour travailler. Il naît dans un cœur qui connaît et apprécie l’amour de Dieu.

– L’espérance a la personne de Christ comme but. Le croyant est certain qu’il vient bientôt. Il sait aussi que Jésus seul est la réponse à tous ses problèmes. Cette assurance lui permet d’être calme, heureux et patient en toutes circonstances.

Nous remarquons aussi que tout est “en notre Seigneur Jésus Christ, devant notre Dieu et Père”. Le Seigneur Jésus lui-même est l’objet vivant de toutes ces bénédictions. Nous savons que notre Dieu et Père sait toutes choses et qu’il connaît nos circonstances. Quel encouragement ces certitudes apportent donc à nos cœurs !