Le Seigneur est proche
Boaz avait décidé d’épouser Ruth, et Boaz était un homme d’action. À juste titre, Naomi avait dit à Ruth : “L’homme n’aura pas de repos tant qu’il n’aura pas réglé l’affaire aujourd’hui” (3. 18).
Il est donc allé à la porte de la ville où se réglaient les affaires légales. Il s’est assis et a fait asseoir également le plus proche parent de Ruth. Il a demandé à dix hommes de la ville d’être témoins de l’affaire. Il a ensuite présenté ses intentions publiquement, devant les anciens et tout le peuple. Celui qui avait le droit de rachat, avant Boaz, a refusé d’acheter les champs, car cela l’obligeait aussi à épouser Ruth et risquait d’amoindrir son capital. Boaz, lui, a immédiatement réglé l’affaire devant tous ceux qui étaient présents. Les anciens et le peuple ont alors demandé à Dieu de le bénir (4. 11, 12).
Notre Seigneur Jésus, dont Boaz est une image, était aussi un homme d’action. Il est venu sur la terre au moment choisi par Dieu (voir Galates 4. 4). Il a accompli tout ce qui était dit de lui dans les prophéties de l’Ancien Testament et a achevé l’œuvre nécessaire à notre salut. Toute l’histoire d’Israël avait montré que la Loi (les dix commandements) ne pouvait pas sauver l’homme pécheur et lui donner la vie. Le Seigneur Jésus nous a apporté la bénédiction, à nous qui faisions partie des nations qui étaient loin de Dieu. Son œuvre à la croix garantit la bénédiction promise autrefois à Israël ; elle se réalisera dans un jour encore futur.
Boaz a écouté Dieu et a obéi à ce que la Loi demandait. Bien plus encore que lui, le Seigneur Jésus a accompli entièrement la pensée de Dieu. Pour nous aussi, il est important d’être attentifs à cette volonté que nous trouvons dans la Parole de Dieu. Mettons-y tout notre cœur et dès que nous l’avons comprise, agissons. Nous provoquerons peut-être l’incompréhension des autres, peut-être même de nos frères en Christ. Mais qu’importe !