Pour garder une bonne santé, il est important de découvrir les maladies le plus tôt possible. Il faut faire le diagnostic avant qu’il n’y ait trop de dégâts, et que l’atteinte des organes soit devenue irréversible. Un des buts des organismes de prévention du cancer est d’apprendre aux gens à reconnaître rapidement les signaux de danger. Beaucoup de maladies surviennent après une période d’incubation pendant laquelle il y a peu de symptômes, ou des symptômes qui ne se remarquent pas, bien que les microbes se multiplient rapidement dans le corps.

Dans les versets cités, nous voyons l’enchaînement progressif, mais désastreux, qui conduit à cette maladie mortelle appelée le péché. Le croyant est tenté par la convoitise (c’est-à-dire l’envie très forte de posséder quelque chose) qui est dans son cœur ou ses pensées. Il est ensuite attiré, et séduit par elle. Le mauvais désir “conçoit” et donne naissance au péché. Quand un péché se manifeste dans notre vie, c’est souvent le stade final d’un mauvais état que nous avons laissé évoluer dans nos cœurs depuis très longtemps. Ce péché était là, même si on ne le voyait pas. Il était entré dans notre cœur, avant d’être visible dans notre comportement et nos actions. Pour cette raison, le Saint Esprit dit : “Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les issues de la vie” (Proverbes 4. 23).

Quels signaux de danger devraient attirer l’attention du croyant ?

– Moins d’appétit pour la Parole de Dieu.

– Moins de temps pour prier, parce que l’on est trop occupé.

– Moins d’envie pour se rassembler avec d’autres croyants. Souvenons-nous de cet avertissement : “N’abandonnant pas le rassemblement de nous-mêmes comme quelques-uns ont l’habitude de faire” (Hébreux 10. 25).

Ce ne sont pas les seuls signaux d’alerte. Plus nous serons attentifs à la voix de Dieu, plus rapidement nous les discernerons. Nous nous épargnerons ainsi beaucoup de souffrances. Écoutons bien les paroles de notre Sauveur et Seigneur : “Ce que je vous dis, à vous, je le dis à tous : Veillez” (Marc 13. 37).