Le Seigneur est proche
Souvent, nous passons rapidement sur ces doxologies, surtout celles qui terminent une épître. Nous les considérons peut-être simplement comme la conclusion originale d’une longue lettre. Dans ces versets de la fin de l’Épître aux Romains, les phrases de l’apôtre Paul peuvent nous paraître difficiles à comprendre (voir 2 Pierre 3. 15, 16). Mais le Saint Esprit a voulu les placer là, pour nous. Si nous prenons le temps de les méditer en lui demandant son secours, nous découvrirons beaucoup d’enseignements précieux.
Paul présente ici ce qu’il appelle un “mystère”. Dans le Nouveau Testament un mystère est une vérité autrefois cachée, car l’intelligence de l’homme ne pouvait pas la comprendre ; obscure dans l’Ancien Testament, elle est maintenant révélée au croyant.
Quel est ce mystère ? Quelque chose d’inouï, de totalement nouveau par rapport à l’Ancien Testament : les croyants d’origine juive et ceux des nations deviennent membres d’un “seul corps”, un “homme nouveau”, ce qui n’existait pas auparavant (Éphésiens 2. 15, 16). Cette vérité était cachée aux prophètes de l’Ancien Testament, mais elle a été maintenant révélée aux “apôtres” et “prophètes” du Nouveau Testament (3. 5-9). Certes, les prophètes de l’Ancien Testament avaient déjà annoncé que des gens des nations pourraient être sauvés. Mais ils ne pouvaient pas comprendre la doctrine de l’Assemblée – Juifs convertis au christianisme et gens des nations réunis ensemble, en un seul corps – que “les Écrits prophétiques” du Nouveau Testament ont révélée. Faire partie d’un corps dont Christ est la Tête n’est pas une petite bénédiction ! C’est bien plus que le fait d’être sauvé et d’avoir une place au ciel.
Le “commandement du Dieu éternel”, c’est que nous ayons désormais connaissance de la révélation de ce mystère, et que nous l’adorions pour son immense sagesse : à Lui la gloire !