Le Seigneur est proche
L’Église de Dieu est composée de tous les vrais croyants, où qu’ils se trouvent et quelles que soient leur nationalité ou leur position dans ce monde. Paul écrit donc : “Là il n’y a pas Grec et Juif [pas de différence ethnique], circoncision et incirconcision [pas de différence religieuse], Barbare, Scythe, esclave, homme libre [pas de différence sociale] ; mais Christ est tout et en tous” (Colossiens 3. 11).
Dans l’assemblée à Colosses il y avait Philémon et son esclave, Onésime, un “fidèle et bien-aimé frère” (Colossiens 4. 8, 9). La grâce triomphe ainsi merveilleusement des différences qui existent dans le monde.
Tous les croyants forment un seul corps : l’Église de Dieu n’est donc pas limitée à une seule nation. Rattacher l’Église à un pays, à une personne, à une doctrine ou à une forme de gouvernement ecclésiastique, est donc complètement étranger à la Parole de Dieu. Le croyant, instruit par elle et voulant obéir à son enseignement, ne s’associera à aucune de ces églises.
Quelle liberté pour l’âme de faire partie de l’Église telle que Dieu la voit !
Le caractère céleste de l’Église est clairement exprimé dans la Parole de Dieu. Au sujet de ses disciples, le Seigneur Jésus dit à deux reprises : “Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde” (Jean 17. 14, 16). L’union de l’Église et de l’État, le désir de l’Église d’avoir un pouvoir politique et une position dans ce monde sont donc des idées entièrement contraires aux vérités chrétiennes et à l’enseignement de l’Écriture. Ceux qui recherchent ce pouvoir montrent qu’ils ignorent le vrai caractère de l’Église, ses liens avec Christ et son appel céleste. Tenons ferme l’enseignement de la Parole de Dieu à ce sujet. Attachons-nous aux vrais caractères de l’Église ! Soyons comme l’apôtre Paul qui dit aux Corinthiens : “Je suis jaloux à votre égard d’une jalousie de Dieu” (2 Corinthiens 11. 2).