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Le Seigneur est proche

L’Éternel apparut à Abram et dit : Je donnerai ce pays [Canaan] à ta descendance. Abram bâtit là un autel à l’Éternel qui lui était apparu.
Genèse 12. 7
Obéissance, communion et adoration

Remarquons bien ces deux points. D’abord, nous trouvons à deux reprises dans ce verset que l’Éternel est “apparu” à Abram ; ensuite, Dieu montre à son serviteur qu’il lui donnera le pays de Canaan dans l’avenir. Abram a vu “le roi dans sa beauté”, il a contemplé “le pays lointain” (Ésaïe 33. 17). Il a alors continué son chemin comme un étranger et un voyageur. Il a marché à la lumière de la gloire du Dieu qui l’avait appelé (voir Actes 7. 2, 3). En même temps, il était occupé des bénédictions du pays vers lequel il allait. Dans le Nouveau Testament, nous lisons qu’il attendait “la cité qui a les fondements, dont Dieu est l’architecte et le constructeur” (Hébreux 11. 10). Il désirait une patrie meilleure que le pays de Canaan : le ciel.

Il en est de même pour nous. Pour vivre, au moins dans une faible mesure, comme étrangers et voyageurs sur la terre, nous devons regarder à Jésus dans la gloire. Il faut aussi que nos cœurs soient occupés des bénédictions de la maison du Père où nous allons entrer. Il ne suffit pas de connaître la doctrine de Christ. Il ne suffit pas non plus de savoir que nous irons au ciel à la fin de notre voyage ! Il faut faire comme l’apôtre Paul : il voulait “le connaître, lui [Christ]” et le “saisir”, car il avait été “saisi par le Christ” (Philippiens 3. 10, 12). Je réponds à l’appel de Dieu ; je comprends alors que je dois vivre en étranger, en dehors du monde. Je peux ensuite faire des progrès dans la connaissance du Seigneur Jésus. Il a dit, en effet : “Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime ; or celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; et moi je l’aimerai, et je me manifesterai à lui” (Jean 14. 21).

L’Éternel est apparu à Abraham et, immédiatement, nous voyons cet homme de foi bâtir un autel : il est devenu un adorateur. L’auteur de l’Épître aux Hébreux exhorte les croyants à sortir vers Christ “hors du camp” (Hébreux 13. 13). Ils sont alors des voyageurs, des personnes qui n’ont pas d’habitation permanente dans ce monde. Ils deviennent aussi des adorateurs qui peuvent “offrir sans cesse à Dieu un sacrifice de louanges” (v. 15). Suivons l’exemple donné par Abraham ! Il était en communion avec Dieu, étranger sur cette terre et pourtant en bénédiction pour ceux qui l’entouraient.

H. Smith

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