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Le Seigneur est proche

Les hommes d’Éphraïm dirent à Gédéon : Que nous as-tu fait, de ne pas nous avoir appelés lorsque tu es allé faire la guerre contre Madian ? Ils contestèrent fortement avec lui. Il leur dit : Qu’ai-je fait maintenant en comparaison de vous ? Les grappillages d’Éphraïm ne sont-ils pas meilleurs que la vendange d’Abiézer ? Dieu a livré en votre main les princes de Madian, Oreb et Zeëb ; qu’ai-je donc pu faire en comparaison de vous ? Alors leur esprit s’apaisa envers lui.
Juges 8. 1-3
Des relations paisibles

Nous sommes frappés par la douceur de la réponse de Gédéon aux hommes d’Éphraïm. “Une réponse douce détourne la fureur”, peut-on lire en Proverbes 15. 1. Cette réponse de Gédéon, qui témoigne d’une belle humilité, apaise aussitôt ses interlocuteurs en colère. En suivant l’exemple de Gédéon, nous pouvons chercher à avoir des relations paisibles avec ceux de nos familles ou du rassemblement local, avec nos voisins et nos collègues… La paix entre frères et sœurs dans la foi plaît à Dieu : “Voici, qu’il est bon et qu’il est agréable que des frères habitent unis ensemble !” (Psaume 133. 1). Par ailleurs, Dieu nous demande d’avoir une conduite honnête dans ce monde, de vivre justement : “Le fruit de la justice, dans la paix, est semé pour ceux qui procurent la paix” (Jacques 3. 18). Les caractères suivants contribuent à des relations paisibles :

– aimer et donc ne pas imputer le mal (voir 1 Corinthiens 13. 6) ;

– savoir demander pardon (Matthieu 5. 24) et pardonner : “C’est ainsi que mon Père céleste vous fera, si vous ne pardonnez pas, de tout votre cœur, chacun à son frère” (Matthieu 18. 35) ;

– se laisser conseiller : “Qui aime l’instruction aime la connaissance” (Proverbes 12. 1) ;

– savoir encourager et être encouragé : “Le Seigneur l’Éternel m’a donné la langue des savants, pour que je sache soutenir par une parole celui qui est fatigué” (Ésaïe 50. 4) ;

– être vrai : “Parlez la vérité chacun à son prochain” (Éphésiens 4. 25) ;

– être doux (Philippiens 4. 5) et humble : “Que rien ne se fasse par esprit de parti ou par vaine gloire ; mais que, dans l’humilité, l’un estime l’autre supérieur à lui-même” (Philippiens 2. 3) ;

– ne pas envier ou jalouser : “Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous jalousant” (Galates 5. 26)

Le Seigneur Jésus veut nous aider à manifester ces caractères qui ne nous sont pas naturels. Et si certaines relations restent compliquées, nous pouvons faire confiance à Dieu qui voit tout et saura nous encourager.

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