Le Seigneur est proche
Samson tue un lion à main nue. En repassant par là, quelque temps après, il trouve dans la carcasse du lion un essaim d’abeilles (v. 6, 8). La main qui avait frappé le lion tenait maintenant le miel ; et ce fruit remarquable de sa victoire, Samson l’a partagé avec ses parents. Ce qui est évoqué par cette image et cette victoire devrait nous procurer une grande joie. Toute bénédiction se trouve tenue là, dans la main puissante qui a frappé “celui qui avait le pouvoir de la mort” (Hébreux 2. 14), et c’est une joie pour notre Seigneur Jésus Christ de nous faire partager ce qu’il tient si solidement dans sa main.
Certains voudraient nous faire croire que le salut, et en fait toute bénédiction, ont été déposés dans l’Église pour nous, et que nous ne pouvons pas connaître ni prendre conscience de ces choses en dehors de l’Église. Quelle misère s’il en était ainsi ! En effet, l’Église, comme rendant témoignage du Seigneur sur la terre, a complètement failli en se joignant au monde qui a rejeté le Seigneur. Mais Christ ne peut jamais manquer : il est ressuscité, victorieux, au-dessus de toute la ruine et des ravages causés par le péché et la mort – en lui, toutes les promesses de Dieu sont “le oui” et “l’amen”, la confirmation et l’accomplissement (voir 2 Corinthiens 1. 20). En restant attachés à lui,
Les Philistins, venus à la fête du mariage et n’étant attachés à Samson qu’en paroles, n’ont pas goûté le miel trouvé dans le cadavre du lion. Ils représentent ceux qui se disent chrétiens mais qui ont accepté la forme du christianisme sans la puissance. Pour tous ceux-là, la vérité de Dieu n’est qu’un ensemble de doctrines à discuter et d’énigmes à résoudre. Dans la mort de Christ, il n’y a rien qui les touche ; ils ne peuvent pas comprendre la bénédiction qui sort de la mort ; ils ne peuvent pas voir de la nourriture sortir de celui qui mange, ou de la douceur sortir du fort.