En terminant son discours, Étienne fixe ses regards vers le ciel ; il voit la gloire de Dieu, Jésus debout à la droite de Dieu, et il dit : “Voici, je vois les cieux ouverts et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu” (v. 56). En regardant Christ dans la gloire, nous voyons ce que Dieu a dans le cœur quand il nous appelle hors du “présent siècle” (Galates 1. 4). Il nous a destinés à la gloire, pour être semblables à Christ et pour être avec lui dans une scène où tout parle de Dieu et de tout ce qu’il est dans l’amour infini de son cœur.

Nous sommes en chemin sur cette terre comme Abraham, que Dieu avait appelé loin de son pays et de sa famille. Si l’appel de Dieu sépare Abraham de ce monde présent, c’est en vue de l’amener dans un autre monde. Il lui dit : “Viens dans le pays que je te montrerai” (Actes 7. 3). Si le Dieu de gloire apparaît à Abraham, c’est dans le but d’amener Abraham dans la gloire de Dieu.

Étienne commence son discours en rappelant cet épisode de la vie d’Abraham où le “Dieu de gloire” apparaît à un homme sur la terre. Puis, lorsque son discours est interrompu, il voit un Homme dans la gloire de Dieu au ciel : “Mais lui, étant plein de l’Esprit Saint et fixant les yeux vers le ciel, vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu”.

Dieu ne dit pas à Abraham : Si tu réponds à l’appel, je te donnerai immédiatement la possession du pays. – Mais il lui dit : Je te montrerai le pays. – Ainsi, si nous répondons à son appel, Dieu nous donne de voir, avec Étienne, “le Roi dans sa beauté”, et “le pays lointain” (voir Ésaïe 33. 17). Aujourd’hui déjà, levons les yeux et contemplons Christ dans la gloire !