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Le Seigneur est proche

Vous prendrez mon offrande élevée de tout homme qui aura un cœur généreux… : de l’or, de l’argent et du bronze ; du bleu, de la pourpre, de l’écarlate, du coton blanc et du poil de chèvre ; des peaux de béliers teintes en rouge, des peaux de dauphins et du bois d’acacia.
Exode 25. 1-5
Que dire pendant les réunions ? (1)

Un frère disait un jour : J’ai reçu un esprit muet. – Non, Dieu ne donne pas d’esprit muet ! Certes, tout le monde n’est pas appelé à enseigner. Mais il est tout à fait anormal que les mêmes frères s’expriment à la fois au culte, à la réunion d’édification et à la réunion de prière ; ce serait supposer que seuls ces frères ont reçu des dons, et que s’exprimer dans l’assemblée est forcément lié à l’exercice d’un don. Nous sommes tous appelés à avoir un “cœur généreux” quand nous venons dans l’assemblée. Mais que donner à Dieu ?

– Il y a ceux qui apportent de l’or : la nature divine, éternelle, du Seigneur Jésus.

– Il y a ceux qui apportent de l’argent, image de la rédemption pour nos péchés, qui fait brûler nos cœurs.

– Il y a ceux qui apportent du bronze, métal particulièrement résistant, image de la justice inflexible de Dieu.

– Nous pouvons apporter du bleu, c’est-à-dire ce qui est céleste, cette glorieuse espérance que le Seigneur Jésus a donnée au plus humble des croyants.

– Nous pouvons apporter la pourpre, image de la gloire future du Seigneur Jésus, mais teintée de sang et de souffrance (l’écarlate).

– Nous pouvons apporter du coton blanc : la pureté devrait nous caractériser. Toute la souillure du monde dans lequel nous marchons doit être jugée avant d’entrer dans la présence de Dieu.

– Nous pouvons apporter du poil de chèvre : c’était un vêtement couramment porté par les prophètes, ceux qui parlaient de la part de Dieu parce qu’ils discernaient sa pensée.

– Enfin, nous pouvons apporter des peaux de béliers teintes en rouge. Le bélier était l’animal par excellence voué au sacrifice ; il nous parle du dévouement total de notre Seigneur Jésus.

En Jean 5, nous lisons : “Il y avait une fête des Juifs” (v. 1). Les Juifs du temps du Seigneur avaient détourné pour eux cette fête qui était pourtant, à l’origine, consacrée à Dieu ! Obéissons plutôt à sa demande : “Ils feront pour moi un sanctuaire”, afin que sa promesse puisse se réaliser : “et j’habiterai au milieu d’eux” (Exode 25. 8).

(à suivre)

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