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Le Seigneur est proche

Vous prendrez mon offrande élevée de tout homme qui aura un cœur généreux… : … de l’huile pour le luminaire, des aromates pour l’huile de l’onction et pour l’encens aromatique ; des pierres d’onyx et des pierres à enchâsser pour l’éphod et pour le pectoral.
Exode 25. 2, 6, 7
L’un [des fils des prophètes]… cueillit des coloquintes sauvages, plein son vêtement… et les coupa en morceaux dans la marmite du potage… On versa à manger aux hommes… ils crièrent et dirent : Homme de Dieu, la mort est dans la marmite !
2 Rois 4. 39, 40
Que dire pendant les réunions ? (2)

En Exode 25, Dieu continue la liste détaillée de ce que le peuple pouvait amener pour le sanctuaire :

– Ils pouvaient apporter du bois d’acacia. Le bois de cet arbre très courant dans le désert symbolise la réelle humanité du Seigneur : “semblable à nous” (Hébreux 2. 17), “il n’a ni forme, ni éclat”, et il “sort d’une terre aride” (Ésaïe 53. 2) – mais c’est un bois imputrescible : “Le chef du monde vient ; et il n’a rien en moi”, a dit Jésus (Jean 14. 30).

– Les Israélites pouvaient aussi amener de l’huile pour le luminaire : l’huile est une image du Saint Esprit. Ces lampes brillant dans le sanctuaire montrent à quelle condition il peut y avoir une louange collective dans l’assemblée ! Ce n’est pas ma louange que j’exprime, c’est celle de l’assemblée par l’intermédiaire de l’Esprit, et ce que je dis dans l’assemblée, je le dois au peuple de Dieu.

– Enfin, ils pouvaient amener des pierres d’onyx : voyons-nous nos frères et sœurs comme des pierres précieuses enchâssées sur le pectoral du Souverain Sacrificateur (voir Exode 28) ?

Dans ce domaine, nous ne sommes pas laissés à notre initiative : “Selon tout ce que je te montre, le modèle du tabernacle et le modèle de tous ses ustensiles, ainsi vous ferez” (Exode 25. 9). Nous n’avons pas à apporter ce qui nous plaît dans l’assemblée : nous arriverions avec des “coloquintes sauvages” ! Les prescriptions de Dieu en matière de contenu sont absolument limitatives : nous ne devons apporter que ce qui est digne de Dieu lui-même, c’est-à-dire la Personne même de notre Seigneur Jésus.

Cependant, ne soyons pas sévères face à l’offrande d’une veuve indigente (voir Luc 21. 1-4) ; ses “deux pites” sonnaient peut-être pauvrement aux oreilles des autres donateurs, mais le Seigneur a-t-il repoussé cette offrande ? Un don peut nous paraître pauvre, et pourtant aux yeux de Dieu c’est peut-être du bleu, de la pourpre, de l’argent.

(fin)

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