Il arrive souvent que les enfants de Dieu se sentent attristés et abattus à cause des épreuves extérieures ou des troubles intérieurs, ou parce que les encouragements spirituels manquent. Ils ont alors perdu la communion bénie qu’ils avaient autrefois avec leur Père céleste, et ils ont peu de ferveur ou de communion dans la prière ou la louange. Un froid glacial est passé sur leur être spirituel, et ils ont le sentiment que le Seigneur les a abandonnés et oubliés.

Par ce verset d’Ésaïe 49, Dieu dirige notre regard sur l’image la plus tendre d’amour humain dont tous sont conscients, celui d’une mère pour son petit enfant. Oui, nous dit Dieu, il se peut que des mères oublient ou ne soient pas fidèles à leurs instincts les plus forts, mais moi je ne t’oublierai pas !

Lorsque la manière d’agir de Dieu à notre égard nous semble inexplicable, ce qui arrive parfois, il peut nous arriver de dire, comme Gédéon autrefois : “Si l’Éternel est avec nous, pourquoi donc toutes ces choses nous sont-elles arrivées ?”. Dieu nous rappelle que l’affection de la mère la plus tendre pour son enfant n’est qu’une faible image de l’amour divin. Tout comme un père ou une mère exercent souvent une répréhension et une discipline salutaires, de même, si nécessaire, notre Père céleste montre son affection à notre égard en nous disciplinant. “Celui que le Seigneur aime, il le discipline” (Hébreux 12. 6) !

En jetant un coup d’œil sur le passé, retrouvons la trace dont l’amour du Seigneur a laissé l’empreinte ; reconnaissons aussi les signes évidents de sa présence comme de sa grâce qui nous a portés jusqu’ici. Qu’ils soient un encouragement pour le présent et une garantie pour l’avenir : non, Il ne nous oubliera pas !