Le Seigneur est proche
L’assemblée à Sardes représente les églises ayant la réputation historique d’être loyales à la vérité, mais qui, en réalité, s’en sont éloignées depuis longtemps ; ce n’est plus qu’une profession vide de sens : “tu as le nom de vivre, – et tu es mort” (Apocalypse 3. 1).
Le Seigneur Jésus avait pourtant fait cette promesse aux vainqueurs qui s’y trouvaient : “Ils marcheront avec moi en vêtements blancs, car ils en sont dignes” (v. 4). Il n’y en avait que “quelques-uns” qui n’avaient pas souillé leurs vêtements. Ils n’avaient pas marché comme le monde, mais avaient suivi Christ, montrant ainsi qu’ils n’étaient pas de simples professants sans vie. Ils n’avaient pas souillé leurs vêtements sur la terre, et le Seigneur leur promet qu’ils seraient vêtus de vêtements blancs au ciel.
Nous trouvons la signification des vêtements blancs en Apocalypse 19 : la femme de l’Agneau (l’Assemblée) est “vêtue de fin lin, éclatant et pur” ; ce fin lin, “ce sont les justes actes des saints” (v. 8). Notons ici que le mot “actes” est au pluriel. Nos œuvres sur la terre, y compris une marche dans la sainteté et dans la séparation de toute souillure, seront récompensées au ciel et reflétées sur ce vêtement. Il est important de souligner que ce vêtement ne doit pas être confondu avec le “vêtement du salut” (Ésaïe 61. 10) dont Dieu nous revêt lorsque nous croyons en Jésus Christ ; nous sommes justifiés par la foi, et ce vêtement ne nous est donné que par grâce (voir Matthieu 22. 11, 12).
Mais
Dans un sens, nous tissons et tricotons maintenant notre vêtement de récompense par notre marche et nos œuvres actuelles.
Travaillez-vous à tisser votre vêtement de cette manière ?