Le Seigneur est proche
Dans le désert, le propitiatoire (couvercle qui fermait l’arche) se trouvait dans le tabernacle ; il représentait le trône de Dieu – le trône de l’Éternel au milieu d’Israël. Le sang répandu sur le propitiatoire répondait aux exigences de Dieu envers le pécheur. Le sang était offert avant tout pour proclamer la gloire de Dieu, mais aussi pour répondre à ce qu’il exige du pécheur.
Aaron, le sacrificateur, devait prendre “du sang du taureau” et en faire “aspersion avec son doigt sur le devant du propitiatoire, vers l’orient”. Il devait agir de la même manière avec le sang du bouc du sacrifice pour le péché (v. 15). Cette première aspersion était, en quelque sorte, pour la gloire de Dieu, le sang étant placé sous son regard. De plus, le sang devait être aspergé sept fois devant le propitiatoire, cette fois pour la justification de celui pour qui le sacrifice était offert. Sept est le nombre de la perfection, et le pécheur peut ainsi être certain de la valeur de ce sang, parfaitement accepté par le Dieu saint.
De même, le premier aspect de la valeur du sang de Christ est celui de la “propitiation”, c’est-à-dire rendre Dieu propice au pécheur ;