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Le Seigneur est proche

Ayant pris un pain, ayant rendu grâces, [Jésus] le rompit et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi ; de même la coupe aussi, après le souper.
Luc 22. 19, 20
La véritable communion avec le Seigneur

Dans la nuit qui a précédé la croix où il a donné sa vie pour nous, notre cher Seigneur et Sauveur nous a donné les signes du pain et du vin, pour nous souvenir de lui. En mémoire de lui, nous pensons à sa vie ici-bas, à sa mort et à sa résurrection, à sa glorification et à son prochain retour. Se souvenir du Seigneur par ces signes implique une communion intime avec lui. Il désire que cette communion avec lui soit pleinement goûtée ; elle découle de lui vers les siens et remonte à lui. L’homme ne peut pas donner à Dieu, mais il peut seulement lui rendre ce que Dieu lui a donné.

On fait souvent remarquer que la réunion pour la fraction du pain est la réunion la plus importante. Pour un chrétien pieux, qui vit chaque jour dans la communion avec son Seigneur, la fraction du pain est effectivement le moment culminant de la semaine. Cependant, ce n’est pas le cas si nous avons laissé une certaine distance s’établir entre nous et le Seigneur. La réunion de prière est alors plus importante : nous tenir devant Lui avec les autres nous fera davantage percevoir nos besoins, peut-être le manque de cohérence entre ce que nous disons et ce que nous faisons concrètement. Cela nous amènera à confesser que nous avons peut-être perdu notre premier amour pour le Seigneur, et à lui demander de le renouveler en nous laissant pénétrer par son amour à lui et par sa grâce qui veut nous relever. La deuxième chose importante sera aussi de venir écouter sa Parole, dans une réunion où elle est lue, car c’est par elle qu’il pourra parler à notre conscience et à notre cœur. Nos cœurs seront ainsi préparés pour la fraction du pain, sinon le danger serait grand de suivre simplement le mouvement, de transformer en simple rituel ce qui est si précieux au cœur du Seigneur (voir 1 Corinthiens 11. 26).

Éprouvez-vous une réelle communion avec le Seigneur lors de la fraction du pain ? Ou bien ce mémorial est-il devenu pour vous une simple habitude ? Laissez le Seigneur parler à votre cœur : “Que chacun s’éprouve soi-même…”, mais il est ajouté : “et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe” (v. 28).

d’après J. van Dijk

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