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Le Seigneur est proche

Paul, prisonnier de Jésus Christ, et le frère Timothée, à Philémon, notre bien-aimé compagnon d’œuvre, à la sœur Apphie, à Archippe notre compagnon d’armes, et à l’assemblée qui se réunit dans ta maison.
Philémon 1, 2
Entièrement payé

Cette courte lettre, la plus intime des quatre épîtres écrites par Paul en prison, est envoyée à Philémon ; elle est adressée également à sa famille et à l’assemblée qui se réunit dans sa maison. Le sujet principal de cette lettre, c’est Onésime, l’esclave qui s’est enfui de chez son maître ; mais Paul trouve d’abord beaucoup de choses à louer chez Philémon et chez ceux qui sont avec lui à Colosses. C’est une leçon utile pour nous : savoir louer ce qui est positif, même s’il y a une question sérieuse à débattre. Paul appréciait leur foi, leur amour pour le Seigneur et pour les croyants, la façon pratique dont ils échangeaient sur leur foi et encourageaient les autres croyants (v. 5-7).

Dans cette courte lettre, nous trouvons trois personnes de caractères différents : Paul, un prisonnier à Rome ; Philémon, un chrétien à l’aise matériellement ; Onésime, un esclave fugitif. Après avoir probablement volé son maître (Philémon), cet esclave s’était enfui de Colosses à Rome. Dieu, qui agit de manière souveraine, avait fait en sorte qu’Onésime rencontre Paul là-bas, et Paul avait amené Onésime à Christ. Paul le nomme “mon enfant que j’ai engendré, étant dans les chaînes” (v. 10). Une relation étroite s’était rapidement développée entre les deux hommes, Onésime étant très utile à Paul – mais il était temps, maintenant, qu’Onésime retourne chez Philémon.

Tychique porte la lettre, et Onésime va avec lui (Colossiens 4. 7-9). Dans cette lettre, Paul prie Philémon de recevoir Onésime, non pas simplement comme un esclave revenu chez son maître, mais maintenant comme un frère dans le Seigneur (v. 16). De plus, si Onésime est redevable de quelque chose à Philémon, Paul est prêt à prendre cette dette à son compte et à la rembourser entièrement. Cela nous rappelle certainement le Seigneur Jésus, qui a pris notre dette comme sienne et l’a payée en totalité. Paul avait fait l’expérience de l’amour et de la bonté de Christ, et il agissait dans l’esprit et la grâce du Seigneur Jésus.

J. Redekop

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