Comment pouvons-nous espérer être sauvés par un Dieu inconnu ? Et comment pouvons-nous connaître Dieu sans la prière ? Nous ne connaissons rien des hommes et des femmes de ce monde si nous ne leur parlons pas. Nous ne pouvons pas connaître Dieu en Christ si nous ne lui parlons pas par la prière. Nous souhaitons être avec lui au ciel, alors ayons une relation intime avec lui sur la terre. Et c’est par la prière qu’elle se manifeste et s’entretient. Dieu nous le dit clairement : “Réjouissez-vous toujours ; priez sans cesse ; en toutes choses rendez grâces” (1 Thessaloniciens 5. 16-18).

Il y aura beaucoup de monde “devant le trône et devant l’Agneau” au dernier jour. Les rachetés, rassemblés du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, formeront “cette grande foule que personne ne pouvait dénombrer” (Apocalypse 7. 9). Le chant de victoire qui éclatera de leur bouche, quand leur rédemption sera enfin complète, sera véritablement un cantique glorieux. Il sera bien supérieur au bruit de beaucoup d’eaux et de forts tonnerres. Mais il n’y aura pas de discordance ni de dissonance dans ce cantique ; ceux qui chanteront, le feront d’un même cœur et d’une même voix. Ils auront tous fait la même expérience. Tous auront cru. Tous auront été lavés dans le sang de Christ. Ils seront tous nés de nouveau. Ils auront tous prié.

Oui, nous devons prier sur la terre pour pouvoir rendre grâces un jour au ciel. Nous devons passer par l’école de la prière, sinon nous ne serons jamais en état pour célébrer la louange. Bref, ne pas être en prière, c’est être loin de Dieu.

Tous les enfants de Dieu sur la terre sont semblables à ce point de vue : à partir du moment où il y a vie et réalité dans leur foi, ils prient. Tout comme le premier signe de vie chez un petit enfant, quand il naît dans le monde, est l’acte de respirer, de même le premier acte des hommes et des femmes, quand ils sont nés de nouveau, c’est de prier. Lorsque le Seigneur envoie Ananias vers Saul que ce disciple connaît comme le persécuteur des chrétiens, il lui dit : “Car voici, il prie” (Actes 9. 11). C’est l’indication du grand changement qui s’est produit : il est né de nouveau, on peut voir en lui la respiration de la vie nouvelle !