Cet événement a eu lieu à Jéricho, une ville juive, et ces deux aveugles étaient certainement des Juifs. Une foi authentique avait été éveillée dans leur cœur, car ils donnent à Jésus son propre titre de Seigneur, auquel ils ajoutent “Fils de David” – ils croyaient vraiment qu’il avait le droit de régner comme roi sur Israël. Les foules avoisinantes leur disent de se taire, mais leur foi n’en est pas diminuée. “Ils criaient encore plus fort : Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David !” (v. 31). Ils ne revendiquent aucun mérite personnel, mais ils implorent seulement la miséricorde du Seigneur.

“Jésus s’arrêta ; il les appela”. Quelle réponse ! Au milieu de la foule bruyante, Jésus s’arrête et les appelle. Nous pouvons facilement imaginer la joie des deux aveugles à cet instant. Jésus savait évidemment depuis le début qu’ils étaient là et connaissait leur infirmité, mais il leur demande ce qu’ils désiraient qu’il fasse. Alors, reconnaissant leur état, ils ne demandent rien d’autre que de retrouver la vue. La réponse du Seigneur est immédiate : il touche leurs yeux, ils retrouvent la vue, et ils le suivent (v. 34).

Ces deux hommes sont une image de l’aveuglement qui a atteint les fils d’Israël à cause de leurs péchés. La bonté du Seigneur envers ces aveugles est la preuve que Dieu finira par ouvrir les yeux de cette nation coupable ; il le fera lorsqu’ils reconnaîtront leur aveuglement au sujet de Christ, ne l’ayant pas reconnu comme leur Messie. Ils seront alors amenés à ses pieds, dans la repentance, à la fin de la grande tribulation, et lui donneront sa juste place de Roi.

C’est aussi un message pour nous dans le jour actuel de la grâce. Tous ceux qui se reconnaissent spirituellement aveugles et sans ressources, découvrent, en se tournant vers Jésus, “les vertus de celui qui nous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière” (1 Pierre 2. 9). Des milliers de personnes ont ainsi reçu Jésus comme leur Sauveur, et le suivent maintenant de tout leur cœur comme leur Seigneur.