Le Seigneur est proche
Les deux versets du jour parlent de façon voilée du Seigneur Jésus.
L’homme qui avait mis sa confiance en l’Éternel, c’était lui, par excellence. Il s’est confié en Dieu dès le ventre de sa mère (Psaume 22. 10, 11), confiance en Dieu qui contraste fortement avec les doutes d’Adam et d’Ève (Genèse 3). Jésus a connu les pires circonstances dans ce monde où il a expérimenté sa haine contre Dieu, et c’est à cela que nous pouvons nous attendre si nous marchons à sa suite dans ce monde qui l’a rejeté. “S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi” (Jean 15. 20), disait-il à ses disciples. De même, le roi David, d’abord rejeté, a été impitoyablement persécuté par le roi Saül. David a souvent risqué sa vie, mais l’Éternel l’a secouru.
Et “le pauvre”, c’est encore lui : “Vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus Christ : pour vous, lui qui était riche a vécu dans la pauvreté, afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis” (2 Corinthiens 8. 9). Celui qui s’est infiniment appauvri pour nous est notre grand Modèle. Le “comprenons”-nous ? Mais ce “pauvre” avait une assurance : “Au mauvais jour, l’Éternel le délivrera”.
Peut-être faisons-nous aussi partie, matériellement, des pauvres de ce monde. Emparons-nous de ce verset : “Au mauvais jour, l’Éternel le délivrera”. L’apôtre Paul lui-même, qui ne possédait rien sur la terre, a fait l’expérience de cette promesse. Le Seigneur l’a délivré de nombreuses fois (Romains 8. 35-39 ; 1 Corinthiens 15. 30-32 ; 2 Corinthiens 1. 8-10 ; 6. 4-9 ; 11. 23-33 ; 2 Timothée 4. 17, 18).
Sommes-nous pour nos frères dans le besoin dans la même disposition de cœur que l’apôtre, qui s’identifiait à eux ? Il s’est donné beaucoup de mal pour essayer de les aider (Galates 2. 10 ; Romains 15. 25-28).