Le Seigneur est proche
Les Écritures de l’Ancien Testament regorgent d’illustrations, de types et d’ombres dirigeant toutes nos pensées vers la venue du Seigneur Jésus Christ. On le remarque dès les premières pages de l’histoire, lorsque le péché et la mort sont entrés dans ce monde par la désobéissance de l’homme.
Personne d’autre que le Fils bien-aimé du Père ne pouvait révéler le cœur de Dieu. Lui seul pouvait correspondre à la description du serviteur d’Exode 21. Quel moment extraordinaire lorsque Christ est venu, avec ces paroles dans le cœur : “Voici, je viens – il est écrit de moi dans le rouleau du livre – pour faire, ô Dieu, ta volonté” (Hébreux 10. 7) ! Tout le ciel s’est réjoui lorsque la bonne odeur de Christ montait vers Dieu, depuis le petit enfant dans la crèche de Bethléem, et jusqu’à la croix. Jésus était bien le véritable Serviteur.
L’un des traits magnifiques de ce serviteur apparaît dans ces simples paroles : “J’aime mon maître, ma femme et mes enfants”. Ce n’étaient pas des paroles vides de sens – ses actions démontraient clairement que son amour était authentique et “fort comme la mort” (Cantique des cantiques 8. 6). “Beaucoup d’eaux ne peuvent éteindre l’amour, et des fleuves ne le submergent pas” (v. 7). Quel beau portrait est donné ici de “l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance” (Éphésiens 3. 19) !
Après les six années de service du serviteur illustrant la vie parfaite sans péché du Seigneur Jésus, le serviteur hébreu pouvait sortir libre. Mais il ne le souhaitait pas, car il ne voulait pas rester seul. Or pour cela le serviteur parfait, Jésus, devait passer par la mort, la mort de la croix, en se soumettant au juste jugement de Dieu contre le péché. Là, pendant les trois heures de ténèbres, les vagues et les flots de la colère de Dieu ont passé sur lui, mais son amour a triomphé et s’est montré plus fort – l’amour pour son Maître, pour sa femme, et pour ses enfants.