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Le Seigneur est proche

J’achetai de Hanameël, fils de mon oncle, le champ qui est à Anathoth ; et je lui pesai l’argent, 17 sicles d’argent.
Jérémie 32. 9
Foi en Dieu malgré les difficultés

Jérémie achète un champ familial à Anathoth, conformément aux lois spéciales de rachat que l’Éternel avait données à Israël. Il semble que c’est une transaction tout à fait normale et appropriée. Mais les circonstances dans lesquelles l’achat a été effectué étaient tout sauf normales. La ville de Jérusalem était à l’agonie, assiégée par la puissante armée babylonienne. Pourquoi alors Jérémie a-t-il fait un achat aussi étrange ? – Pour deux raisons.

D’abord, parce que Dieu lui avait dit de le faire. C’est toujours une raison suffisante pour faire ce qui nous est demandé. Comme l’a dit Jérémie : “Je reconnus que c’était la parole de l’Éternel. Et j’achetai… le champ” (v. 8, 9).

La deuxième raison de cet étrange achat est tout aussi encourageante. Selon les instructions données, l’acte d’achat devait être soigneusement scellé et conservé. Par la foi, Jérémie regardait au-delà de la captivité babylonienne, vers un temps où Dieu restaurerait son peuple Israël sur sa propre terre. Il est beau de voir l’obéissance et la foi de Jérémie ; mais ce n’est pas tout.

La prière de Jérémie après la transaction révèle quelque chose de ses luttes à ce sujet. Bien qu’il reconnaisse la puissance souveraine de Dieu et sa façon d’agir avec justice, Jérémie voyait surtout la ville “livrée par l’épée, et par la famine, et par la peste, en la main des Chaldéens” (v. 24). Oui, les Babyloniens étaient sur le point de détruire sa ville bien-aimée, et c’était très dur à accepter.

Le récit se termine par la réponse de Dieu : c’est lui qui aura le dernier mot. Jusque-là, Jérémie doit se reposer sur ces paroles fermes et fortes, qui ont été un tel rempart pour les enfants de Dieu, au travers des siècles : “Voici, je suis l’Éternel, le Dieu de tout être de chair ; quelque chose est-il trop difficile pour moi ?” (v. 27).

G.W. Steidl
Pour moi, chrétien, la terre est un exil, Mais tout est bien.
Il faut marcher de péril en péril, Mais tout est bien.
Souvent les pleurs, la douleur et l’ennui…
Mais Christ est là demain comme aujourd’hui ;
Au ciel bientôt je serai tout à lui. Oui, tout est bien.

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