Le Seigneur est proche
Canaan, avec ses bénédictions, était là, devant le peuple d’Israël. Tout le peuple s’engage alors dans le lit du fleuve, dont les eaux ont arrêté de couler pour leur laisser le passage libre. Ils passent tous, les petits et les grands, les forts et les faibles. Ils accompagnent l’arche dont ils connaissent la puissance, grâce à laquelle tout le peuple passe.
Comme l’arche précédait le peuple dans le Jourdain, Christ nous a précédés dans la mort et, avant nous, il est entré dans le ciel. Le christianisme suit le même chemin : il faut passer par le Jourdain, mais grâce à Christ, pour nous il est à sec. La mort a été vaincue. On peut ainsi entrer dans le pays promis. Si nous pouvons traverser le fleuve de la mort et entrer dans les bénédictions du ciel, dès aujourd’hui, c’est que Dieu déploie pour nous la même puissance que celle qu’il a déployée en Christ lorsqu’il l’a ressuscité d’entre les morts et l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes (voir Éphésiens 1. 19, 20). Cela ne dépend pas de notre intelligence, de nos sentiments, ni de notre degré de foi. Canaan appartient à tous, les faibles et les forts : nous avons tous les mêmes bénédictions, car c’est le résultat de l’œuvre parfaite de Christ. Ces choses ne sont pas trop belles ou trop grandes pour être vraies, elles sont à portée de main du plus petit et du plus faible croyant. Elles sont l’héritage commun de tous les croyants.
Comment faire nôtre ces bénédictions célestes ? Imaginons comme les fils d’Israël devaient regarder l’arche qui s’engageait avant eux dans le lit de ce fleuve terrible ; de même, les choses célestes, la nouvelle création,