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Le Seigneur est proche

Il y a des eunuques qui sont nés tels dès le ventre de leur mère ; il y a des eunuques qui ont été faits eunuques par les hommes ; et il y a des eunuques qui se sont faits eux-mêmes eunuques pour le royaume des cieux.
Matthieu 19. 12
Je voudrais que tous les hommes soient comme moi – toutefois, chacun a son propre don de grâce… N’avons-nous pas le droit d’emmener avec nous une sœur comme femme, ainsi que le font les autres apôtres, les frères du Seigneur, et Céphas ?
1 Corinthiens 7. 7 ; 9. 5
Célibataires

Il existait autrefois en Orient une bien étrange coutume : celle de mutiler des hommes, qui servaient en général de gardes pour les harems des rois polygames. On les appelait alors des “eunuques” comme on en trouve dans le livre d’Esther, ou en Actes 8. Plus tard, des hommes remplis autant de zèle que d’ignorance, ont mutilé leur corps, mais ce n’est pas ainsi que l’on peut se faire “eunuques pour le royaume des cieux”. Dans ce passage de Matthieu, le Seigneur mentionne un autre type d’eunuques volontaires : il ne s’agit en aucun cas d’une mutilation physique, mais d’une décision pour Dieu. Jésus met ici en avant un exemple de dévouement particulier pour Dieu.

L’apôtre Paul est peut-être l’exemple le plus remarquable de ce à quoi le Seigneur se référait. L’Écriture ne mentionne nulle part que Paul ait eu une femme, ni qu’il fût veuf. Paul n’était probablement pas marié, tout simplement. En même temps, il était pleinement engagé et dévoué au service de son Seigneur. Nous sommes stupéfaits en lisant, dans le livre des Actes et les Épîtres, les récits concernant la vie de Paul et ses souffrances. Nous pouvons remercier Dieu pour un homme tel que lui, qui a enduré les souffrances “comme un bon soldat de Jésus Christ” (2 Timothée 2. 3) – et qui, dans la pureté d’une vraie piété, s’est sans doute volontairement privé des joies du mariage et de la famille.

D’autres également, hommes ou femmes, ont vécu une vie de pureté dans le célibat, pour servir le Seigneur en lui étant entièrement consacrés. C’est encore possible aujourd’hui, si on le vit comme un “don de grâce” du Seigneur (1 Corinthiens 7. 7). Mais ce n’est nullement une obligation ni même une recommandation, car Dieu approuve le mariage et la vie de famille. De toute façon, que nous soyons appelés au célibat ou au mariage, notre engagement pour Christ doit être le même : entier, “sans distraction” (v. 35).

d’après E.P. Vedder

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