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Le Seigneur est proche

Les fils d’Aaron, le sacrificateur, mettront du feu sur l’autel… Et il lavera avec de l’eau l’intérieur et les jambes, et le sacrificateur fera fumer le tout sur l’autel ; c’est un holocauste, un sacrifice par feu, une odeur agréable à l’Éternel.
Lévitique 1. 7, 9
L’holocauste (5)
Pour la seule gloire de Dieu

Dans le sacrifice si particulier de l’holocauste, le feu devait consumer entièrement l’animal sacrifié. Ce sacrifice, bien sûr, représentait Christ lui-même s’offrant à Dieu dans sa parfaite pureté de conduite. Tout, en Christ, tendait exclusivement à la gloire de Dieu : les motifs de son cœur, sa conduite extérieure, son corps, tout en lui était au service de Dieu, pour le glorifier et pour sauver les humains. Ainsi, tout, dans le sacrifice que le sacrificateur faisait fumer sur l’autel, entièrement tout, revenait à Dieu. Le feu l’élevait en quelque sorte comme une nourriture parfaite pour Dieu, et une odeur excellente. Dans d’autres sacrifices, certaines parties étaient réservées au sacrificateur et à sa famille pour être mangées, mais la spécificité de l’holocauste, c’est qu’il était réservé à Dieu exclusivement.

Quel était alors le rôle des sacrificateurs dans ce sacrifice ? Ils n’avaient qu’à arranger le bois et à regarder monter la flamme vers Dieu. C’était leur privilège, comme c’est aussi le nôtre dans le culte. Depuis le moment où l’animal mâle sans défaut était librement présenté par l’adorateur pour être sacrifié, jusqu’à ce que, par l’action du feu, il soit réduit en cendres, toute cette offrande était pour Dieu ; et en image, nous voyons dans ce sacrifice Christ s’offrant lui-même, par l’Esprit éternel, sans tache à Dieu (Hébreux 9. 14).

Ce sacrifice nous donne l’aspect le plus élevé de l’œuvre de Christ. Dans cette œuvre, Dieu trouve sa joie particulière, une joie dans laquelle aucune intelligence humaine ne peut réellement entrer. Mais en demandant aux sacrificateurs d’arranger le bois et de lui présenter ce sacrifice, Dieu nous montre qu’il veut encore aujourd’hui que “les vrais adorateurs” (Jean 4. 23), qui peuvent maintenant se tenir devant lui grâce à l’œuvre de la croix, lui fournissent cette satisfaction en lui présentant Christ s’offrant ainsi à lui volontairement. Et il veut nous faire aussi contempler cette œuvre, comme les sacrificateurs regardaient la fumée de l’holocauste monter vers Dieu.

d’après C.H. Mackintosh

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