Le Seigneur est proche
La promesse du verset ci-dessus a dû trouver un écho particulier chez ceux qui vaincraient dans l’assemblée à Smyrne. Le Seigneur Jésus leur a dit qu’ils allaient traverser une période de persécutions : “Voici, le diable va jeter quelques-uns d’entre vous en prison… Sois fidèle jusqu’à la mort” (Apocalypse 2. 10).
Humainement parlant, il est très effrayant d’affronter le martyre. Christ a dit à ses disciples sur la terre de ne pas craindre la persécution : “Je vous dis à vous, mes amis : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui, après cela, ne peuvent rien faire de plus” (Luc 12. 4). Pour les croyants, la mort physique est le maximum de ce que le diable et ses agents peuvent faire ; mais, en dépit de ce que les hommes peuvent faire au corps, seul Dieu a le pouvoir de jeter en enfer (Luc 12. 5). Cependant, le Seigneur Jésus assurait aux croyants de Smyrne qui avaient devant les yeux la pensée de la mort physique, qu’ils n’auraient pas à “souffrir de la seconde mort”. Il est fortement insisté sur cette affirmation dans l’original : ils n’auraient pas du tout à souffrir la seconde mort (note version J.N. Darby 1872).
L’expression “seconde mort” est une autre manière de décrire le jugement de l’enfer, ou “l’étang de feu” (Apocalypse 20. 14, 15). Les croyants ne se tiendront jamais devant le grand trône blanc. Ils ne viendront pas là en jugement, car ils auront été ressuscités et glorifiés un millier d’années avant cet événement impressionnant : “Bienheureux et saint celui qui a part à la première résurrection : sur eux, la seconde mort n’a pas de pouvoir” (Apocalypse 20. 6).
Pendant son ministère sur la terre, le Seigneur Jésus a enseigné que ceux qui croyaient à l’évangile ne viendraient pas “en jugement” (Jean 5. 24). Pourquoi cela ? –