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Bannière

Le Seigneur est proche

Tu as donné une bannière à ceux qui te craignent, pour la déployer à cause de la vérité… afin que tes bien-aimés soient délivrés.
Psaume 60. 6, 7
Moïse bâtit un autel et l’appela du nom de Yahvéh-Nissi.
Exode 17. 15
Combattre sous la bannière du Seigneur

En tant que chrétiens, nous sommes appelés à “combattre” pour Christ, comme de “bons soldats de Jésus Christ”, sous la bannière (ou : l’étendard) de Jésus (voir 1 Timothée 1. 18 ; 2 Timothée 2. 3).

Autrefois, la bannière était un drapeau sur lequel figurait l’emblème d’un royaume et sous lequel se ralliaient les soldats. Combattre sous la bannière de quelqu’un signifie donc lutter à ses côtés, en communion avec ses pensées et en obéissant à ses instructions. C’est Jésus qui nous conduit à la victoire, nous ne sommes pas livrés à nous-mêmes dans ce combat.

Israël avait combattu aussi sous la bannière de Dieu. Le peuple de Dieu avait ainsi vaincu son ennemi Amalek, et c’est à l’issue de cette bataille que Moïse avait pu bâtir un autel à l’Éternel et lui donner le nom de Yahvéh-Nissi : l’Éternel mon étendard.

Que Jésus soit notre étendard, notre bannière ! Alors, nous ne connaîtrons pas de défaites, car nous combattrons avec la puissance illimitée du Saint Esprit. Cette bannière, c’est celle de la vérité, comme le dit le verset du jour du Psaume 60, et Jésus est la vérité (Jean 14. 6). Avec lui, nous aurons la victoire dans tous nos combats.

Mais que combattons-nous exactement ? Attention, dit l’apôtre, nous ne combattons pas des hommes ! “Car notre lutte n’est pas contre le sang et la chair…” (Éphésiens 6. 12a). Avec la puissance de l’Esprit nous pouvons ne pas céder aux convoitises de notre chair et combattre l’esprit du monde, tout ce qui n’est pas conforme à la Parole ; dans ce combat spirituel, nous affrontons “les puissances spirituelles de méchanceté” (v. 12b) qui s’opposent à l’amour, à la lumière, à la grâce de Dieu.

Les temps que traversaient les chrétiens étaient déjà bien sombres lorsque l’apôtre Paul écrivait sa deuxième Épître à Timothée, cette lettre d’adieu à son enfant dans la foi. Et pourtant, ce qui traverse l’épître, c’est l’excitation de la victoire que Paul anticipait. Aucun défaitisme ! Aucun découragement ! L’épître est un véritable coup de trompette retentissant comme un appel à “quiconque prononce le nom du Seigneur” (2 Timothée 2. 19). La bannière du Seigneur est notre étendard royal, et tout “bon soldat de Jésus Christ” s’y rallie (v. 3).

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