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Le Seigneur est proche

À celui qui vaincra, je donnerai de manger de l’arbre de vie qui est dans le paradis de Dieu.
Apocalypse 2. 7
Promesses au vainqueur (2)
Le paradis de Dieu

Cette promesse, donnée à celui qui vaincra, mentionne l’arbre de vie et le paradis : il est donc clair qu’elle nous amène à penser au commencement de la création. Mais la promesse elle-même, en réalité, nous fait remonter bien avant le paradis du jardin d’Éden. Il est important de noter que la promesse parle du “paradis de Dieu” et non du paradis de l’homme.

Adam, dans le jardin, avant sa chute, n’était pas dans un état de justice (ou de justification). Ce n’était pas nécessaire puisque le péché n’était pas encore entré dans le monde ; l’homme était dans un état d’innocence. Ce sont deux choses différentes : l’une est l’absence de péché ; l’autre un état permanent de justice devant Dieu.

Après la chute de l’homme, nous ne sommes pas ramenés dans le jardin d’Éden, mais introduits dans le paradis de Dieu. Le paradis céleste est mentionné trois fois dans le Nouveau Testament (Luc 23. 43 ; 2 Corinthiens 12. 4 ; Apocalypse 2. 7). Cela est important, car certains ont eu l’idée simplement d’un paradis terrestre, restauré dans sa condition première ; mais cela ne correspond pas à la réalité. Adam dans l’innocence était exposé à la tentation de la part de Satan, et ainsi à une ruine possible ; mais par Christ le pouvoir de Satan a été brisé pour nous, de même que le pouvoir de la mort (Hébreux 2. 14). L’état de la nouvelle création sera un état stable, il n’y aura donc pas de risque d’une chute future. Cet état sera éternel. Satan sera banni à toujours, le péché n’entrera plus jamais pour corrompre cette scène.

La promesse à celui qui vaincra ne nous ramène pas simplement à un paradis terrestre, mais nous conduit à quelque chose de beaucoup plus élevé : “un héritage incorruptible, sans souillure, inaltérable, conservé dans les cieux pour vous”, croyants (1 Pierre 1. 4). Si vous ne vous êtes pas encore arrêté(e), aujourd’hui, pour rendre grâces au Seigneur pour ce qu’il a promis et préparé pour nous (Jean 14. 2), ce serait maintenant le bon moment pour le faire. Béni soit son Nom !

B. Reynolds

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