Les sept assemblées d’Asie (une province romaine, aujourd’hui la Turquie) mentionnées en Apocalypse 2 et 3, sont souvent vues de manière prophétique. Ce qui caractérise chaque assemblée nous donne une vue prophétique des différentes périodes de l’histoire de l’Église, depuis les temps apostoliques jusqu’à son enlèvement. C’est un sujet plein d’intérêt, mais ici notre but est plutôt de considérer les promesses faites aux vainqueurs dans ces assemblées. Le vainqueur est un croyant, celui qui est “né de Dieu” et “victorieux du monde” (1 Jean 5. 4, 5) ; ainsi les promesses sont valables pour tous les croyants de toutes les périodes.

Cette première promesse nous parle de l’arbre de vie. Quelles pensées montent au cœur et à l’esprit des croyants à cette mention ! À celui qui vaincra, il sera donné le privilège d’avoir part à l’arbre de vie. Dans l’état d’innocence, Adam n’avait pas besoin d’être un vainqueur pour pouvoir manger de l’arbre de vie auquel il avait libre accès. Qu’il est triste alors de voir qu’au lieu de faire cela, il a mangé de “l’arbre de la connaissance du bien et du mal”. Dès lors, le chemin vers l’arbre de vie a été gardé par les chérubins et la lame de l’épée, de peur que l’homme, dans son état de pécheur, n’en mange et ne demeure ainsi éternellement dans sa condition de condamnation (Genèse 3. 22-24).

Dans la promesse faite à celui qui vaincra, il n’est mentionné qu’un seul arbre ; il n’y aura pas là d’arbre qui puisse inciter à pécher et amener la misère comme dans le premier paradis. La question du péché a été réglée par Christ lui-même, et le chemin est maintenant ouvert par son œuvre accomplie. Ainsi, nous aurons “droit à l’arbre de vie” (Apocalypse 22. 14). Les chérubins gardaient l’arbre de vie après la chute de l’homme ; il est donc frappant que ce soit un ange qui, dans l’Apocalypse, amène Jean à voir l’arbre de vie, plutôt que de l’empêcher d’y accéder (22. 2). Il n’y a pas de “lame de l’épée” dans cette scène ! L’homme racheté pourra “manger de l’arbre de vie” : il vivra à toujours dans le paradis céleste. Cette promesse est un sujet de joie et d’encouragement pour le vainqueur !