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Le Seigneur est proche

Voyez de quel amour le Père nous a fait don, que nous soyons appelés enfants de Dieu ; c’est pourquoi le monde ne nous connaît pas, parce qu’il ne l’a pas connu.
1 Jean 3. 1
Nous sommes aimés

Notre Père est libre de verser son propre amour dans le cœur de ceux qui sont sauvés (voir Romains 5. 5). En retour, le cœur de son enfant ne peut qu’exprimer une joie profonde lorsqu’il contemple cet amour qui l’étreint (voir 2 Corinthiens 5. 14). C’est la Parole de Dieu qui attire l’attention de l’enfant de Dieu vers cet amour si précieux. Le mot qui nous interpelle, c’est “voyez” ; il est destiné à attirer l’intérêt de l’âme vers cette source merveilleuse, qui se trouve dans le cœur du Père, si indispensable pour le bien de tous ses enfants. Savoir que nous sommes aimés, parfaitement, éternellement, et avec une sagesse infinie, est la réponse la plus extraordinaire à toutes les épreuves et les conflits actuels.

Il est insisté ici, non seulement sur l’amour, mais aussi sur sa profondeur : “de quel amour”. La philanthropie peut se nommer amour, parce qu’elle donne sans compter, et qu’elle élève quelqu’un hors de sa misère, l’amenant dans la prospérité et le confort. Peut-être peut-on appeler cela de l’amour, mais c’est bien loin de l’amour du Père. Son amour, non seulement délivre des ennemis de leur état de péché et de désobéissance, pour les nourrir, les vêtir et les enrichir, mais il ne sera satisfait que lorsqu’il les aura amenés pour toujours dans sa propre maison, comme ses propres enfants.

L’amour pur trouve sa joie dans la proximité de ceux qui en sont les objets. Le Père les reconnaît publiquement comme ses enfants ; il trouve son plaisir à les appeler enfants de Dieu. Méditons bien sur la nouvelle dignité de cette sainte relation, et marchons fidèlement en elle, en attendant que Dieu nous prenne dans sa maison. “Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; nous savons que, quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est” (v. 2).

L.M. Grant

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