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Le Seigneur est proche

Esdras avait disposé son cœur à rechercher la loi de l’Éternel, et à la faire, et à enseigner en Israël les statuts et les ordonnances.
Esdras 7. 10
L’engagement d’Esdras

Il est d’un intérêt capital de découvrir en Esdras un homme qui, tout en restant très attaché à sa lignée sacerdotale, trouvait sa joie et sa force dans la loi de son Dieu. Le verset cité révèle le secret de cette réussite : il “avait disposé son cœur à rechercher la loi de l’Éternel, et à la faire”. Cette déclaration est riche de sens et instructive !

“Esdras avait disposé son cœur”. L’apôtre Paul priait dans ce but pour les croyants d’Éphèse, afin que les yeux de leur cœur soient éclairés, pour qu’ils sachent quelle est l’espérance de l’appel de Dieu (Éphésiens 1. 18). C’est à notre cœur que les révélations de Dieu s’adressent. C’est au cœur de Marie de Magdala que le Seigneur s’est manifesté au tombeau, plutôt qu’à l’intelligence de ses disciples. La préparation du cœur (et cela aussi vient du Seigneur) est ce qu’il y a d’essentiel, que ce soit pour l’étude de la Parole, pour la prière, ou pour l’adoration (voir 1 Corinthiens 8. 1-3 ; Hébreux 10. 22 ; 1 Jean 3. 19-22).

Mais il y a quelque chose de plus : si Esdras avait disposé son cœur à rechercher la loi de l’Éternel, c’était avant tout afin de “la faire”. Ce n’était donc pas pour augmenter sa connaissance, ni pour ajouter à sa réputation de docteur ; mais afin que son cœur et sa vie soient transformés, et que sa marche personnelle soit une preuve de cette vérité, et par là même, agréable à l’Éternel.

Ensuite, il est question d’enseigner : “enseigner en Israël les statuts et les ordonnances”. Si l’enseignement ne vient pas d’un cœur lui-même soumis à la vérité, il est non seulement impuissant à influencer les autres, mais il endurcit aussi le cœur de celui-même qui enseigne. C’est bien la cause de plus d’un échec dans l’Église de Dieu. Les croyants sont parfois troublés par un soudain abandon de la vérité, voire par la chute de certains des leurs qui occupaient jadis une place de docteur ; mais toutes les fois qu’on ferme les yeux sur l’état du cœur et qu’on laisse l’activité de l’esprit humain s’exercer sur les choses divines, l’âme est exposée aux plus subtiles tentations de Satan. Un véritable docteur doit pouvoir, dans une certaine mesure, s’en référer à son propre exemple et dire, comme l’apôtre Paul : “Vous savez comment nous avons été parmi vous à cause de vous (ou : pour vous)” (1 Thessaloniciens 1. 5 ; voir aussi Actes 20. 18-35 et Philippiens 3. 7-17).

d’après E. Dennet

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