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Le Seigneur est proche

Si son offrande est un holocauste de gros bétail… il égorgera le jeune taureau devant l’Éternel ; et les fils d’Aaron, les sacrificateurs, présenteront le sang.
Lévitique 1. 3, 5
L’holocauste (2)
L’adoration des sacrificateurs

Il n’est guère besoin de préciser que l’Église est composée de pécheurs, et même de pécheurs convaincus d’être pécheurs ; mais “les fils d’Aaron” dont il est question dans ce passage représentent surtout de saints adorateurs. C’est comme “sacrificateurs” qu’ils sont en relation avec l’holocauste. Le croyant, en lui-même, n’est qu’un pécheur conscient de l’être. Mais, en Christ, il devient un adorateur purifié, un “sacrificateur”. Il ne se tient pas dans le sanctuaire comme un pécheur coupable, mais comme un sacrificateur qui adore, revêtu de “saints vêtements… pour gloire et pour ornement” (Exode 28. 2). Être occupé de ma propre culpabilité, dans la présence de Dieu, n’est pas de l’humilité, mais de l’incrédulité concernant la valeur du sacrifice.

Il est donc tout à fait évident que le fait que Christ porte les péchés et subisse la colère de Dieu, n’apparaît pas dans l’holocauste. Nous lisons, il est vrai : “il sera agréé pour lui, pour faire propitiation pour lui” (Lévitique 1. 4) – mais ici, la propitiation ne désigne pas les profondeurs et l’énormité de la culpabilité humaine que l’œuvre de Christ a dû régler pour nous réconcilier avec Dieu ; elle présente plutôt la perfection de Christ se donnant lui-même à Dieu, et l’intensité du plaisir de Dieu en Christ qui nous a permis d’être réconciliés avec Dieu.

Cela nous donne l’idée la plus élevée de la propitiation (ce qui satisfait la justice et la gloire de Dieu à l’égard du péché). Si je contemple Christ dans le sacrifice pour le péché, je vois la propitiation en rapport avec le péché, et selon les exigences de la justice divine. Mais si je contemple Christ dans l’holocauste, je vois dans la propitiation la mesure du dévouement de Christ et sa capacité à accomplir la volonté de Dieu – et aussi le plaisir de Dieu en Christ et en son œuvre.

Quelle propitiation parfaite ! Y a-t-il quelque chose de supérieur ? Il se pourrait bien que cet aspect de l’holocauste nous occupe pour toujours dans les demeures du Seigneur.

d’après C.H. Mackintosh

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