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Le Seigneur est proche

[Jésus] leur dit encore une parabole pour montrer qu’il leur fallait toujours prier et ne pas se lasser.
Luc 18. 1
La nécessité de la prière

Le sujet le plus important dans la vie de piété est la prière. Tous les autres sujets lui sont secondaires. Lire la Bible, écouter des méditations, participer à l’adoration en commun réunis autour du Seigneur – toutes ces choses sont très importantes. Mais aucune n’est aussi importante que la prière personnelle en privé. Même si cela me semble nécessaire, je le dis avec prudence. Je parle en particulier pour ceux qui se disent chrétiens. Et à leur égard, je dis qu’aucun homme ou femme ne peut s’attendre à être sauvé s’il ne prie pas.

Je peux affirmer que le salut se fait par grâce. Je montrerais avec joie au plus grand des pécheurs comment recevoir un pardon gratuit et complet. Je n’hésiterais pas à me tenir près de son lit de mort et à lui dire : “Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé” (Actes 16. 31). Mais qu’un homme puisse obtenir le salut sans le demander, je ne vois pas cela dans la Bible. Qu’un homme reçoive le pardon de ses péchés, sans vouloir même élever son cœur en lui-même, en disant : Seigneur Jésus, donne-le moi – cela, je ne peux pas le trouver. Je peux trouver que personne ne sera sauvé par ses prières, mais je ne peux pas trouver que quelqu’un puisse être sauvé sans la prière.

Il n’est pas absolument nécessaire, pour le salut, qu’un homme lise la Bible. Il se peut qu’un homme n’ait aucune instruction, ou qu’il soit aveugle, et qu’il ait cependant Christ dans le cœur. Il n’est absolument pas nécessaire qu’un homme entende prêcher publiquement l’évangile, ou bien il se peut qu’il soit alité, ou sourd. Mais on ne peut pas dire la même chose au sujet de la prière. Il est vraiment primordial pour le salut qu’un homme prie. Quand le Seigneur demande à Ananias d’aller vers Saul, le persécuteur, il lui dit : “Car voici, il prie” (Actes 9. 11), comme étant caractéristique du fait qu’il est vraiment converti. Il y a des choses qui sont absolument nécessaires pour la santé et le bien-être de l’âme. Chacun doit les accomplir pour lui-même. Personne d’autre ne peut le faire à notre place.

J.C. Ryle

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