Les hommes du monde sont souvent célèbres à cause de grandes œuvres philanthropiques, de travaux gigantesques, et de beaucoup de persévérance pour mener à bien leurs travaux. Dans le cas des Thessaloniciens, l’apôtre Paul joint à cela d’autres qualités essentiellement chrétiennes : les œuvres de foi, le travail d’amour, la patience d’espérance – les trois grands éléments de la vie chrétienne qui amènent l’âme en relation avec les Personnes divines, donnant ainsi la preuve qu’une âme est réellement convertie.

De plus, la réalité de leur foi, de leur amour et de leur espérance est prouvée par le fait que ces belles qualités sont dans notre Seigneur Jésus Christ.

La foi, l’amour, et l’espérance – chacune de ces choses a besoin d’un objet. Dans le christianisme, l’objet suprême est une Personne vivante : le Seigneur Jésus Christ. Toute activité fidèle dans la vie chrétienne est le résultat de la foi, qui puise toute sa force, sa sagesse et la grâce nécessaire en Celui que nous ne voyons pas, et qui n’est donc accessible que par la foi. Les œuvres chrétiennes fidèles viennent de l’amour pour notre Seigneur Jésus Christ et ne sont pas accomplies comme un devoir légal. La patience n’est pas une triste résignation ; elle est soutenue par l’espérance qui s’attend au Seigneur Jésus Christ.

De plus, la vie de foi, d’amour et d’espérance se déroule dans la présence de notre Dieu et Père. C’est une vie de sainte crainte vécue devant Dieu, et pas simplement devant l’homme pour obtenir un statut religieux, ou devant les croyants pour gagner une réputation de piété. Ces jeunes croyants de Thessalonique devenaient des exemples pour tous ceux qui croyaient, et leur foi en Dieu était connue au loin (v. 7) ; mais leur témoignage devant les hommes était le résultat d’une vie vécue devant Dieu. Ils vivaient et marchaient dans la conscience d’être “devant notre Dieu et Père”.