Moïse avait été sur la montagne pendant 40 jours et il allait descendre avec les deux tables de la Loi. Mais tout n’était pas en ordre au pied de la montagne. Le peuple avait dit, à propos de Moïse : “Nous ne savons ce qui lui est arrivé”. Moïse était monté sur la montagne pour avoir communion avec Dieu, après avoir dit au peuple de l’attendre en bas jusqu’à ce qu’il revienne (Exode 24. 12-14).

De la même manière, quand le Seigneur Jésus est monté vers Dieu, les anges ont dit qu’il reviendrait (Actes 1. 9-11), selon la promesse que Jésus lui-même avait faite (Jean 14. 3). Mais après plusieurs siècles, l’Église a entièrement oublié le retour de Christ. Au lieu de cela, elle est devenue un royaume dans le monde ; elle a construit de grandes cathédrales, elle a exercé des fonctions religieuses dans la société, et elle a même eu du pouvoir politique et militaire. L’attitude de ceux qui professent être chrétiens, sans l’être véritablement, a été : “Mon maître tarde à venir” (Matthieu 24. 48).

Cela est préfiguré, de manière prophétique, par le peuple qui voyait que Moïse “tardait à descendre de la montagne”. Ils ont fondu un veau avec de l’or – probablement façonné d’après ce qu’ils avaient vu en Égypte. Ils ont festoyé et dansé autour du veau – “ils se levèrent pour se divertir” (Exode 32. 6). C’était une scène d’idolâtrie et d’immoralité. Moïse était oublié, et le veau était adoré.

Aaron avait fait le veau en “formant l’or avec un ciseau” (v. 4). Mais quand il est questionné par Moïse qui lui demande comment tout cela s’est passé, il dit : “Je l’ai jeté au feu, et il en est sorti ce veau” (v. 24). C’est exactement ce que les hommes ont fait plus tard dans la chrétienté : ils ont attribué à un miracle et à la providence ce qui était en réalité l’œuvre de leurs propres mains.

La marche de la chrétienté se dirige vers l’apostasie, le reniement complet de la foi (voir 1 Timothée 4. 1) ; ils railleront l’idée du retour de Christ, en disant : “Où est la promesse de sa venue ?” (2 Pierre 3. 4).

Mais Christ a dit : “Oui, je viens bientôt” (Apocalypse 22. 20). “Maranatha [le Seigneur est proche, le Seigneur vient] !” (1 Corinthiens 16. 22).