Il avait été dit à Jean d’écrire “les choses qui sont, et les choses qui doivent arriver après celles-ci” (Apocalypse 1. 19). Jean avait été témoin des messages du Seigneur Jésus aux sept assemblées d’Asie (ch. 2 et 3). C’étaient donc “les choses qui sont”. Maintenant, dans une vision, Jean voit “une porte ouverte dans le ciel”. Nous ne lisons jamais une telle chose auparavant, bien qu’il soit dit que les cieux ont été “ouverts” pour honorer le Seigneur Jésus quand il a été baptisé (Matthieu 3. 16). Mais maintenant, une porte était ouverte dans le ciel pour y faire entrer Jean lui-même, et depuis ce point de vue, il verrait “les choses qui doivent arriver après celles-ci”.

Jean représente l’Assemblée entière, l’Église, transférée au ciel de cette manière extraordinaire. Quand cela se réalisera véritablement, ce sera vraiment merveilleux : les croyants seront enlevés pour rencontrer le Seigneur en l’air et l’accompagner dans la maison du Père au ciel.

À partir de ce moment-là, l’Église n’est plus vue, dans l’Apocalypse, comme étant sur la terre. Elle a plutôt le grand privilège de voir, depuis les hauteurs de la gloire céleste de Dieu, tout ce qui se passe sur la terre. Depuis cet endroit merveilleux, Jean voit “les choses qui doivent arriver après celles-ci”. À tous les vrais croyants, qu’ils soient morts ou encore en vie au moment de l’enlèvement, le privilège remarquable sera donné d’être les témoins de tous les grands événements rapportés par Jean dans le livre de l’Apocalypse.

Si, à présent, nous ne comprenons pas bien ces choses, nous les comprendrons alors. Si nous ne les comprenons qu’un peu maintenant, elles nous deviendront tellement claires que nous ne cesserons jamais d’admirer la sagesse, la puissance et la grâce immenses de notre bien-aimé Seigneur et Sauveur.