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Le Seigneur est proche

Nul n’est comme le Dieu de Jeshurun.
Deutéronome 33. 26
Le rappel de la bonté d’un Dieu inégalable

La Parole de Dieu cite les dernières paroles de quelques-uns des grands hommes de Dieu, tels que Jacob, Moïse, Josué, et David. Les dernières paroles d’une personne expriment souvent ce qui était important pour elle, ou ce qui l’a le plus impressionnée. Le chapitre 33 du Deutéronome rapporte les dernières paroles de Moïse telles qu’elles sont conservées dans la Bible, car immédiatement après, au chapitre 34, il nous est parlé de sa mort. Il y est question de Jeshurun. C’est un nom qui désigne Israël ; on le trouve quatre fois dans la Bible. Nous apprenons au moins deux choses à son sujet. D’abord, Jeshurun est obstiné, il est devenu gras, il a regimbé ; il s’est engraissé et il a méprisé le Rocher de son salut, Dieu, qui l’avait fait (Deutéronome 32. 13-15). Deuxièmement, Dieu, dans sa grâce souveraine, a pourtant choisi ce peuple (Ésaïe 44. 2).

Moïse a eu une vie très mouvementée. Trois mois après sa naissance, il a été mis dans une corbeille et placé sur le bord du fleuve Nil. Ensuite, comme enfant, il a été adopté par la fille du Pharaon et amené dans son palais. À l’âge de 40 ans, dans son zèle pour son peuple, il a tué un Égyptien, puis il s’est enfui en Madian où il s’est occupé des troupeaux de son beau-père. À 80 ans, l’Éternel lui est apparu dans le buisson en feu et a parlé avec lui. Puis il y a eu ses rencontres avec le Pharaon, et les dix plaies sur l’Égypte. Et finalement, ce seront les 40 années de la traversée du désert avec leurs innombrables événements.

Or, quelle pensée principale a occupé l’esprit de Moïse en apprenant qu’il allait bientôt mourir ? – C’était la bonté de Dieu, d’un Dieu qui est inégalable. “Nul n’est comme le Dieu de Jeshurun”. Moïse rappelle ainsi la bonté de Dieu qui est toujours accouru au secours du peuple, et qui était son défenseur et la source de sa richesse. Et il dit à la fin : “Tu es bienheureux, Israël ! Qui est comme toi, un peuple sauvé par l’Éternel… ?” (Deutéronome 33. 29). Moïse était pleinement conscient qu’il n’y en a point comme Dieu, et qu’il n’y a personne qui soit comme ceux qui le connaissent.

A.M. Behnam

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